Une soumise un 15 août à Paris

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il y a 7 ans

Une soumise un 15 août à Paris

Résumé de cette histoire que j'ai adorée et qui m'a..... : Delphine et Paul se retrouve pour le WE. Elle va faire ses premiers pas dans la soumission, bondage, exhibitions et humiliation n’auront plus de secret pour elle.

.......................

Ce week-end du 15 août à Paris s'annonçait mal. Paris était vide, tous les copains partis en vacances. Je n'avais rien de prévu pour occuper ces trois longues journées (je suis dans une boite de pub et je ne travaille pas le lundi).

Tout à coup, le téléphone a sonné, me faisant sursauter. Etonnée, j'ai décroché. Quel plaisir d'entendre la voix chaude de Paul. Paul est un ancien copain de fac, perdu de vue depuis deux ou trois ans. Aux dernières nouvelles, il travaillait au Gabon. Je dois avouer qu'il m'a toujours beaucoup troublée.

  • Salut, Delphine, c'est Paul.

  • Paul! Quelle bonne surprise!

  • Je suis à Paris pour le week-end. Ca te dirait qu'on dîne ensemble?

  • Oh oui, bien sûr. Je n'ai rien de prévu pour ce week-end et, quand tu as appelé, j'étais en train de me dire que le week-end allait être long.

  • Parfait. Je passe te prendre dans une demi-heure. Ca te va?

  • D'accord. A tout de suite.

J'ai filé me doucher puis j'ai plongé dans mon placard pour choisir ce que j'allais mettre. J'étais tellement excitée par l'invitation de Paul que j'ai eu envie de m'habiller un peu sexy. Paul n'aime pas les tenues trop sophistiquées. Il préfère les choses simples. J'ai mis un balconnet en dentelle noire et le string assorti puis j'ai choisi une minijupe noire un peu moulante et un gilet rose court et sans manche, serré à la taille par une lien (J'adore être nue sous un gilet. Je trouve le contact de la laine sur ma peau très agréable). Je me suis soigneusement maquillée et parfumée.

J'étais tout juste prête quand Paul a sonné. Nous avons pris sa voiture pour rejoindre le restaurant, vers les Champs Elysées. Nous avons dîné en terrasse. Dîner délicieux, accompagné d'un rosé bien frais. A la fin du repas, Paul m'a proposé de prendre un verre chez lui avant de me raccompagner (il a un petit appartement à Paris qui lui sert quand il est de passage).

  • Tu sais que je ne suis jamais pris au dépourvu. je dois avoir une bouteille de champagne au frais.

  • D'accord. De toute façon, il n'est pas très tard et j'aurai le temps de faire la grasse matinée demain.

Arrivé chez lui, Paul m'a invité à m'installer dans le salon.

  • Asseyez toi. Je vais chercher le champagne et les coupes. A vrai dire, je ne sais plus très bien ou je les ai rangées.

Je me suis assise dans le profond canapé puis, Paul tardant à revenir, j'ai commencé à feuilleter une bande dessinée qui traînait sur la table basse. Elle s'appelait " Les aventures de Gwendoline ". J'ignorais absolument le genre de BD que c'était. Je fus passablement étonnée : l'héroïne, Gwendoline, une superbe blonde, passait son temps à se faire attacher, enchaîner, menotter dans toutes les positions possibles.

Plongée dans ma lecture, je n'ai pas entendu Paul revenir. J'ai sursauté quand il est arrivé près du canapé et j'ai reposé précipitamment la BD, comme si j'étais prise en faute. Paul ne fit aucun commentaire, servit le champagne et vint s'asseoir à coté de moi. Nous avons bavardé un moment de choses et d'autres puis, Paul posant son verre, a pris la BD, a commencé à la feuilleter et, se tournant vers moi, m'a dit :

  • Alors? Qu'en penses tu? C'est plaisant, non?

  • Je ne connaissais pas du tout ce genre de BD. C'est vrai que c'est très bien dessiné. Les dessins sont très réalistes. La pauvre fille, elle en voit vraiment de toutes les couleurs.

  • Oh oui. Mais je ne suis pas sûr qu'elle trouve ça tellement désagréable.

A ce moment là, Paul m'a pris ma coupe des mains et l'a posée sur la table puis, se penchant vers moi, il a commencé à m'embrasser et a me caresser les cuisses. Je devais attendre cet instant car je me suis tout de suite laissée aller. Profitant de ma passivité, Paul a déboutonné mon gilet et m'a longuement caressé les seins puis, il a remonté ma jupe, m'a fait écarté les cuisses d'une légère pression de la main et m'a caressé le sexe. Très vite, ma chatte a été toute humide.

  • Tu as l'air bien excitée, dis moi. C'est le champagne ou les malheurs de Gwendoline qui te font ça.

Je n'ai pas répondu. Alors, Paul a repris :

  • Tu as déjà été attachée?

  • Non.

  • Ca t'amuserais d'essayer?

J'ai murmuré un " oui " à peine audible. Je ne savais plus très bien ou j'en étais.

  • Attends moi là une seconde.

Paul est sorti du salon puis, au bout de quelques instants, il est revenu avec des cordes à la mains qu'il a posées sur le bras d'un fauteuil.

  • Viens ici, m'a-t-il ordonnée.

Quand j'ai été près de lui, Paul a recommencé à m'embrasser et à me caresser. Il a relevé ma jupe et a glissé la main dans mon string. Je ruisselais.

  • Ote ta jupe et ton slip. Parfait, tourne toi maintenant.

Debout derrière moi, Paul a repris ses caresses, il a tiré sur mon soutien gorge pour dégager mes seins. J'ai commencé à gémir.

  • Alors, comme ça tu as envie d'être attachée? Tu sais, j'adore ça. Je vais t'attacher très solidement.

  • Oh, je suis sûr que j'arriverai à me détacher.

  • Tu es bien présomptueuse. Nous verrons ça, mais ça m'étonnerait que tu y arrives.

Paul a commencé par m'attacher les mains derrière le dos, les paumes tournées l'une vers l'autre puis il m'a attachés les bras, juste au dessus des coudes, en tirant ceux-ci en arrière.

  • Alors, tu es bien comme ça? Ca te plaît?

  • Oh oui...

  • Dis-moi, tu n'avais rien prévu ce week-end? Ca te dirai qu'on le passe ensemble? Comme ça, je pourrai t'initier aux joies de la soumission.

  • Qu'est-ce que je devrai faire?

  • Tu devras me faire confiance et te laisser guider. Je vais t'amener à faire des choses que tu ne te serais jamais crue capable de faire et d'apprécier. Tu les feras pour mon plaisir et pour le tien. Malgré tout, tu auras le droit de m'arrêter si je te propose quelque chose qui est au-dessus de ce que tu peux ou qui ne te plaît pas. Il suffira que tu dises " Rouge ". Si tu veux que nous interrompions un jeu, il suffira que tu dises " Orange ".

Je ne savais vraiment plus ou j'en étais. Mais j'ai toujours aimé les nouvelles expériences, les expériences fortes. Paul m'a toujours beaucoup attiré. L'idée de me livrer à lui, de me mettre entre ses mains, de devoir me laisser faire, de me laisser conduire par lui me plaisait. J'ai dit oui.

  • Parfait. A partir de maintenant, tu es mon esclave, ma soumise. Tu devras être parfaitement docile, m'obéir au doigt et à l'oeil et satisfaire tous mes désirs. Compris?

Pour toute réponse, je me suis contenté de gémir. Paul m'a fait asseoir sur un tabouret et a attaché mes mains aux pieds arrières du tabouret. Il m'a ensuite fait placé mes jambes à l'extérieur des pieds avant du tabouret, de telle sorte que mes cuisses soient bien ouvertes et m'a attaché les chevilles aux pieds du tabouret. Enfin, il m'a bandé les yeux.

  • Bien. Tu es vraiment adorable attachée comme ça. Je vais te laisser comme ça un petit moment pour profiter du spectacle en buvant une dernière coupe. Bien sûr, tu as le droit d'essayer de te détacher...

Paul m'a abandonné à mon " triste " sort. J'ai commencé à gigoter pour essayer de desserrer mes liens mais j'ai vite dû me rendre à l'évidence : je n'y arriverai pas. Après un moment, j'ai entendu Paul quitter la pièce. Quand il est revenu, il m'a dit :

  • Je vois que tu n'as pas beaucoup de succès. J'ai l'impression que tu es toujours aussi solidement attachée.

Paul m'a détachée mais m'a laissé mon bandeau sur les yeux puis il m'a longuement caressée. Quand ma chatte a de nouveau, ruisselé, il m'a demandé :

  • Alors, ça t'a plu? Tu es prête à continuer?

  • Oh oui...

  • Parfait? Donne moi tes mains. Je vais te mettre de jolis bracelets.

J'ai tendu mes mains vers lui. J'ai senti le contact froid du métal et j'ai compris : les bracelets... une paire de menottes.

Il m'a pris le bras et m'a fait avancer.

  • Mets toi à genoux.

Je devais être devant le grand fauteuil. Paul est passé devant moi et s'y est assis. Il a doucement appuyé sur ma tête et m'a ordonné :

  • Allez, suce moi. Et applique toi si tu ne veux pas être punie.

A tâtons, j'ai saisi son membre et j'ai commencé à lui lécher le gland à petits coups de langue tout en caressant ses couilles. Puis je l'ai pris entièrement dans ma bouche et je l'ai sucé à fond. Bientôt, Paul s'est vidé dans ma bouche à longs jets.

  • Tu suces bien, ma jolie. Tu vas avoir droit à une petite récompense.

Paul m'a fait asseoir dans un fauteuil, m'ordonnant de poser mes fesses sur le bord de celui-ci et d'écarter les cuisses de façon à ce que ma chatte soit parfaitement offerte.

  • Caresse toi. Et applique toi. Je veux t'entendre gémir de plaisir.

  • Oh, non. Je ne peux pas.

  • Et pourquoi donc? Allez, obéis sinon tu vas avoir des ennuis.

J'étais suffisamment excitée pour oublier toute pudeur. J'ai commencé à me caresser, j'ai rapidement gémi de plaisir et j'ai eu un orgasme formidable.

Nous sommes restés un moment sans parler. Puis, Paul m'a emmené dans sa chambre et m'a ordonné de me mettre à quatre pattes sur son lit.

  • Ecarte les cuisses et cambre toi bien.

J'ai fait de mon mieux mais, ayant toujours les mains menottées et les yeux bandés, je me sentais pas très en équilibre. Paul m'a caressé les fesses, insistant sur mon anus. Puis, il s'est placé derrière moi et m'a prise en levrette. Il m'a longuement pilonnée et j'ai eu un orgasme comme j'en avais rarement eu quand il s'est vidé en moi.

  • Je crois que nous avons mérité un peu de repos. Donnes moi tes mains.

Paul m'a ôté les menottes m'a ordonné de m'allonger sur le ventre et m'a menottée les mains derrière le dos.

  • Dors bien, petite vicieuse

  • Je ne pourrai pas dormir comme ça!

  • Mais si. Je suis même sûr que tu vas faire de très jolis rêves...

Chapitre 2 : samedi matin

J'ai merveilleusement dormi. Le samedi matin, en me réveillant, il m'a fallu un petit moment pour comprendre où j'étais. Puis les brumes du sommeil se dissipant, j'ai réalisé : Paul, la soirée, les menottes.... J'avais bien sûr les bras légèrement engourdis.

Paul devait être réveillé depuis un moment.

"Alors, mon esclave a-t-elle bien dormi?" me demanda-t-il en se penchant vers moi pour m'embrasser.

Il a alors commencé à me caresser le fesses. Sa main se fit plus insistante et il me fit écarter les cuisses. Aussitôt l'excitation monta en moi. J'ai soulevé les fesses pour m'offrir à ses caresses.

  • Et bien, dis moi, j'ai l'impression que ça t'as plu de dormir menottée!

Ma chatte était déjà trempée. Paul a défait les menottes, m'a ordonnée de m'allonger sur le dos et m'a menotté les mains aux barreaux de la tête de lit. Il est venu sur moi et m'a prise sans ménagement. Son membre m'a pilonnée puis il s'est vidé en moi à longs jets. Je gémissais de plaisir.... M'ayant laissée reprendre un peu mes esprits, Paul m'a remis les menottes aux mains, m'a ôté mon bandeau, puis il m'a ordonné : "allez, va nous préparer le petit déjeuner".

  • Dans cette tenue? Oh non, je n'oserai pas. Imagines que les voisins me voient par la fenêtre.

Je portais bien sûr la même tenue que la veille au soir, c'est à dire que je portais, en tout et pour tout, mon balconnet noir et mon gilet rose. J'étais nue jusqu'à la taille, les fesses et la chatte offertes.

  • Allez, ne discute pas tant sinon tu vas être punie. Mets tes sandales et file préparer le déjeuner.

J'ai bien du obéir. Gênée par les menottes, j'ai du me débrouiller. Paul m'a rejoint à la cuisine. Manifestement, ça l'amusait beaucoup de le me voir me débrouiller avec mes menottes...

  • Finis de ranger. Ensuite je t'ôterai les menottes pour que tu puisses te doucher.

Une fois douchée, je me suis habillée et maquillée. Heureusement j'avais ce qu'il fallait avec moi. Puis je suis allée retrouver Paul au salon.

  • Qu'est-ce que c'est que cette tenue? Je ne t'ai, pas permis de mettre ta jupe? Ote ça tout de suite. Ah, en plus, tu a mis ton slip? Tu cherches vraiment à être punie, dis moi...Bon, je vais te ligoter bien serrée et puis j'irai prendre mon bain. Je réfléchirai à ta punition dans mon bain.

  • Excuse-moi, je ne savais pas!

  • Tant pis pour toi. Tu sauras maintenant que j'exige que, dans l'appartement, tu sois nue jusqu'à la taille. Je veux pouvoir profiter de ton joli petit cul et de ta chatte. Allez viens ici. Je vais t'attacher selon les règles du bondage à la japonaise. J'adore ça et je suis sûr que ça va te plaire.

Il a commencé par m'attacher les mains derrière le dos, les bras pliés, les avant bras à l'horizontal. Puis, il m'a posé une corde sur la nuque, l'a fait passé sous mes aisselles, a fait un n?ud au milieu de mon dos, l'a ramené sur mon ventre avant de l'a passée entre mes cuisses. Il a tiré fortement sur la première extrémité avant de l'attacher à mes poignets puis en a fait autant avec la deuxième extrémité. La corde marquait parfaitement mon sexe.

Il a alors fixé une corde à mon bras droit, l'a fait passé trois fois juste au dessus de mes seins avant de la fixer à mon bras gauche. Il a pris une autre corde et a refait de même, passant cette fois sous mes seins. Il a ensuite tendue cette corde avec une autre qu'il a fixée entre mon bras droit et mon dos et qu'il a glissée entre mon bras gauche et mon dos avant de la ramener à son point de départ. Il m'a finalement passé une deuxième corde autour de la nuque, s'en ai servi pour pincer ensemble les cordes passant au dessus et au dessous de mes seins, l'a passé entre les cuisses, prenant soin de bien la tendre, de telle sorte qu'elle pénètre bien dans ma chatte et l'a attachée à mes poignets. Pour finir, il m'a bandé les yeux et m'a longuement caressée, jouant avec les cordes passant entre mes cuisses. Quand il m'a sentie assez excitée, il m'a lancé :

  • Parfait. Tu es superbe ligotée comme ça. J'espère que ça te plaît. Allez viens à la salle de bains avec moi que je profite du spectacle pendant mon bain.

J'ai du rester debout pendant qu'il prenait son bain. De temps à autre, il m'ordonnait de me tourner pour profiter pleinement du spectacle que j'offrais. Son bain terminé, Paul est revenu vers moi et a recommencé à me caresser. Ma chatte était trempée. Arrêtant brutalement ses caresses, il m'a lancé : "Ca y est. J'ai décidé de ta punition. Tu es privée d'orgasme jusqu'à nouvel ordre.

"Oh, non" ai-je gémis, "tu es trop sévère, c'est trop dur...".

"Tant pis pour toi. Estime-toi heureuse que je ne te fouette pas. La prochaine fois tu te souviendras qu'une esclave doit demander à son Maître comment elle doit s'habiller. Bon, maintenant, mets toi à genoux."

Il m'a présenté son membre et m'a ordonné de le sucer. Je me suis appliquée autant que je l'ai pu, espérant qu'ainsi ma punition serait levée plus vite. Paul s'est vidé une nouvelle fois dans ma bouche. Il m'a alors abandonnée ainsi le temps de s'habiller puis m'a détachée.

  • On va passer chez toi voir ta garde robes. Après, on ira faire quelques courses. Interdit de mettre ton slip, bien sûr. Je veux que, même dans la rue, tu sois nue sous ta jupe.

  • Oh, non, je n'oserai pas!

  • Allons, allons, ne discute pas et obéis...

Arrivés chez moi, Paul m'a ordonnée d'ôter ma jupe et de déboutonner mon gilet puis nous sommes aller dans ma chambre.

  • Tu vas me montrer tes minijupes, tes gilets et ta lingerie. C'est moi qui déciderai ce que tu dois mettre.

Il a bien sûr choisi ma minijupe la plus courte ainsi qu'un gilet jaune à mailles ajourées. Il en a également choisi un gilet blanc zippé à manches courte et à col polo.

  • Emporte celui là. Son col sera bien utile pour cacher le collier que je vais t'offrir.

  • Hein? quel genre de collier?

  • Décidément tu es bien curieuse..... Un collier de chienne bien sûr....

  • Oh non, tu ne pourras pas me faire porter ça.....

  • Mais si! Et même dans la rue... C'est pour ça que ce gilet sera bien utile.... A moins que tu préfères que tout le monde puisse en profiter.....

Il a ensuite inspecté ma lingerie. Bien sûr, il ne l'a pas du tout trouvée à son goût....

  • Tu n'as vraiment rien de correct pour une soumise... Bon, tant pis, garde ton balconnet noir et nous allons aller t'acheter ce qu'il faut....

Paul m'a emmenée dans un magasin de lingerie sexy, rue de la Chaussée d'Antin.

  • Bonjour Mademoiselle, bonjour Monsieur. Je peux vous aider?

  • Volontiers. Mademoiselle n'a rien à se mettre. Il lui faudrait trois ou quatre soutien gorges amusants.

  • Quel genre chercher vous? Dentelle, cuir?

  • Dentelle

  • Et vous chercher une forme particulière?

  • Oui, des modèles qui redressent les seins sans les couvrir, si vous avez.

  • Bien sûr. Et pour les slips?

  • Oh, vous savez, Mademoiselle n'en utilise guère, sauf si vous avez des slips fendus....

  • Très bien. Je vais vous montrer plusieurs modèles.

La vendeuse se tourna vers moi, jaugeant ma poitrine. J'étais m o r t e de honte.

  • Quelle taille faite vous Mademoiselle? 90B?

  • Oui, dis-je dans un souffle.

La vendeuse revint avec plusieurs modèles et nous les présenta. Faisant semblant de prendre mon avis, Paul choisit d'abord un SG et un slip rouge et un noir, rebrodé de dentelle rouge. Puis, il en prit un noir rebrodé de dentelle blanche et, se tournant vers moi me dit : " qu'en penses tu? On pourrait prendre celui là pour une tenue de soubrette? "

J'étais m o r t ifiée et je n'ai pu que hocher la tête.

  • Bien. Avez vous des jarretières assorties?

  • Oui, bien sûr et également le porte-jarretelles.

  • Parfait. Donnez nous les deux. Il nous faudra aussi une paire de bas résille. Auriez vous aussi des tabliers?

  • Oui. Je vais vous montrez ce que nous avons. Si vous voulez me suivre.

Paul opta pour un petit tablier en dentelle blanche, se portant simplement autour de la taille.

  • Bien dit-il en se tournant vers moi, je crois que comme ça tu aura ce qu'il te faut. Tu vas être ravissante avec ça.

De retour à la maison, Paul commença par me caresser longuement. J'étais très excitée, ma chatte ruisselait. Quand il me jugea suffisamment excitée, il m'ordonna " tu va mettre ta tenue de soubrette. Ne mets pas le slip. Mets les jarretières. Et tu mettras le gilet blanc qu'on a pris chez toi. Laisse le ouvert, bien sûr" J'ai enfilé mon nouveau SG, mes bas que j'ai fixés avec les jarretières, mon tablier et mon gilet.

  • Tu es ravissante en soubrette. Pour compléter le tableau, je vais t'enchaîner. Attends moi là un instant.

  • Oh, non. Pas des chaînes....

  • Attention! Ne discute pas. Sinon, ta punition sera prolongée.

Paul est sorti du salon et est bientôt revenu vêtu d'un peignoir en soie et tenant un sac à la main. Il en sorti plusieurs chaînes, des cadenas et un collier en cuir. Il m'a tendu une première chaîne et deux cadenas :

  • Enchaînes toi les chevilles.

J'ai fixé la chaîne à ma cheville droite avec le premier cadenas puis à ma cheville gauche avec le second. La chaîne était suffisamment longue pour que je puisse Paulher à petits pas. Paul m'a tendu une deuxième chaîne avec un autre cadenas.

  • Bien. Fixe cette chaîne au milieu de celle qui t'entrave les chevilles. Parfait. Tiens l'autre bout et donne moi tes poignets.

Avec une troisième chaîne, Paul m'a enchaîné les mains puis il y a fixé la chaîne montant de mes chevilles. Je ne pouvais guère écarter les mains de plus de dix centimètres. Il m'a enfin mis le collier, l'a fermé avec un petit cadenas et y a fixé une dernière chaîne, en guise de laisse. Il l'a saisie en m'a conduite jusqu'au grand fauteuil. Il m'a fait mettre à genoux et m'a présentée son membre.

Espérant que ma punition serait plus vite levée, je l'ai sucé avec autant d'application que possible. Il s'est vidé dans ma bouche puis m'a ordonné d'aller préparer le déjeuner. Au bout de quelques minutes, il m'a rejoint à la cuisine et nous avons déjeuné. Manifestement, ça l'amusait beaucoup de me voir me débrouiller avec mes chaînes.

  • Tu te débrouilles plutôt bien avec tes chaînes. Allez, range la cuisine et viens me rejoindre au salon.

J'ai rangé aussi vite que possible et j'ai rejoint Paul au salon. Il m'a emmené dans sa chambre en me tenant par ma laisse. Il m'a fait mettre à quatre pattes sur le lit et a fixé ma laisse aux barreaux du lit avec un cadenas.

  • Tu es vraiment une jolie petite chienne, enchaînée comme ça.

Il m'a longuement caressée la chatte et les fesses, insistant sur mon petit trou. Son doigt s'y est enfoncé m'arrachant des gémissements de plaisir. Ma chatte ruisselait. J'ai senti qu'il me lubrifiait mon petit trou avec un crème puis, il s'est agenouillé derrière moi et m'a sodomisée. Il m'a longuement travaillée et s'est vidé à longs jets pendant que je jouissais comme une chienne. Nous nous sommes effondrés sur le lit pour une sieste bien méritée....

Chapitre 3 : samedi après-midi

Paul s'est réveillé le premier et c'est le bruit de la douche qui m'a réveillée à mon tour.

Encore dans les brumes du sommeil, j'ai voulu m'étirer. Les brumes du sommeil ont commencé à se dissiper : mes poignets et mes chevilles étaient bien sûr toujours enchaînés. Je me suis alors levée mais je ne suis pas aller bien loin : la chaîne fixée à mon collier était toujours cadenassée au montant du lit. Comme une chienne, je ne pouvais m'éloigner de ma niche. En moins de 24h, Paul avait fait de moi son esclave. J'étais entièrement à sa disposition. A cette idée, une décharge d'adrénaline me fit battre le coeur et un frisson de désir me parcourut. J'ai commencé à me caresser... Rapidement, ma chatte a ruisselé et j'ai commencé à gémir de plaisir... Bien sûr, je n'ai pas entendu Paul revenir. Sa voix autoritaire m'a brutalement ramenée à la réalité.

  • Qu'est ce que ça veut dire? Qui t'a permis de te branler? Tu n'as pas encore compris que tu m'appartiens et que c'est moi qui décide quand tu as le droit de jouir?

  • Pardonne moi. J'étais tellement excitée....

  • Ca n'est pas une raison. Tu mérites une sérieuse punition. Attends moi là.

Paul est passé au salon. Ma chatte réclamait encore des caresses mais je n'osais pas recommencer à me caresser. J'étais un peu inquiète et je me demandais qu'elle allait être ma punition. Paul est revenu quelques minutes plus tard. Il m'a ôté mes chaînes et m'a ordonné d'une voix douce mais autoritaire :

  • Ote ton tablier et tes bas et boutonne ton gilet.

  • Oui, tout de suite

  • Bien. Maintenant tourne toi et mets tes mains derrière ton dos.

Paul m'a attachée les mains en croix derrière le dos puis il m'a ordonnée de le suivre au salon.

En y entrant, j'ai eu la surprise de voir qu'il avait déplacé la table basse et qu'une corde, passée dans une poulie fixée au crochet destiné à supporter le lustre, descendait du plafond. Paul m'a conduite jusqu'au milieu du salon. Là, il s'est collé derrière moi et a commencé m'embrasser dans le cou et à me caresser. Bien sûr, j'ai immédiatement mouillé. A tâtons, j'ai entrouvert son peignoir de soie et j'ai saisi son membre.

Il s'est laissé caresser un moment puis s'est reculé et a fixé la corde pendant du plafond à mes poignets. Il a alors tiré sur l'autre extrémité de la corde, tirant mes bras vers le haut et m'obligeant à pencher le buste en avant. Il a alors attaché la deuxième extrémité de la corde à mes poignets puis m'a attaché les chevilles. Ma position était pour le moins inconfortable. Il m'a longuement caresser les fesses

  • Tu es bien comme ça ma jolie?

  • Oh non, ça n'est pas très confortable.

  • Tant pis pour toi, ça t'apprendra à te branler sans ma permission. En tout cas tu es vraiment bandante attachée comme ça.

Paul s'est éloigné un court moment puis est revenu vers moi. J'ai senti une caresse un peu froide sur mes jambes, sans pouvoir deviner ce dont il s'agissait.

  • Tu devines ce qu’il va t'arriver maintenant?

  • Non, je ne sais pas du tout.

  • Je vais te fouetter

  • Oh, non....

Les lanières de cuir se sont abattus une première fois sur mes cuisses, puis une deuxième fois, puis encore et encore. Je serrais les dents pour ne pas crier. Enfin, Paul s'est arrêté.

  • Bien. Ca suffira pour cette fois mais attention, la prochaine fois je te fouetterai beaucoup plus sévèrement. Je vais te laisser attacher comme ça un moment que tu puisses réfléchir aux obligations d'une soumise.

Mes cuisses et mes fesses me brûlaient. Rapidement mes bras ont commencé à me tirer.

  • Détache moi, ai-je supplié.

  • Dis moi, tu n'es pas très résistante.

Paul s'est néanmoins levé et a défait la cordes qui tirait mes bras en l'air. Il m'a fait mettre à genoux et m'a présenté son membre. Une nouvelle fois j'ai dû le sucer. J'y ai mis tout mon coeur, espérant me faire pardonner. Après s'être vidé dans ma bouche, il m'a ordonné de me lever. Il m'a détaché et m'a ordonné de mettre ma jupe.

  • Maintenant, pour compléter ta punition, je vais t'emmener faire une course.

Nous avons pris la voiture et, après quelques minutes de trajet, Paul a garé la voiture près de la place Pigalle. De là, il m'a emmenée jusqu'à un sex-shop spécialisé dans les articles fétichistes et la lingerie sexy. La vitrine regorgeait de bracelets et de colliers en cuir, de chaînes, de fouets et autres accessoires. J'étais ébahie par ce que je voyais. Paul me montra un harnais, présenté sur un mannequin. C'était un harnais en fines courroies de cuir. Quatre courroies entouraient chaque seins et deux courroies passaient entre les cuisses, soulignait la chatte. Paul me dit :

  • Je vais entrer le premier faire quelques achats. Tu entreras ensuite et tu t'achèteras ce joli harnais. Je veux te voir à l'oeuvre. Bien sûr, nous ne nous connaissons pas.

  • Mais, je n'oserai jamais entrer et l'acheter!

  • Il faudra pourtant bien. A tout de suite.

Paul s'est engouffré dans le magasin, me laissant seule sur le trottoir. Mon coeur battait à tout rompre. J'avais l'impression que tous les passants me regardaient d'un air goguenard. Je pris ma respiration et me décidai à entrer, espérant qu'il n'y aurait pas d'autres clients dans le magasin. Malheureusement, le magasin était loin d'être vide. Outre Paul, trois ou quatre clients circulaient parmi les rayons. Mon entrée ne passa pas inaperçue puisque le vendeur ne trouva rien de mieux à faire que de la saluer par un vigoureux " Bonjour, Mademoiselle. Puis-je vous aider? "

Tous les visages se tournèrent vers moi. J'étais m o r t e de honte. Je m'approchai du vendeur et, dans un souffle, je lui demandai le harnais.

  • C'est un très bel article, Mademoiselle. Très confortable. Vous en serez contente. Vouliez vous voir autre chose?

  • Non, merci murmurai-je

  • Je vous le mets dans un sac discret?

  • Oh oui, bien sûr.

Je payai aussi vite que possible et sortis du magasin en courant presque. Une fois sur le trottoir, je m'éloignai un peu du magasin, attendant la sortie de Paul. Le temps me parut infini. Je ne savais quelle attitude adopter. Je craignais que les autres clients ne sortent et j'avais l'impression que tous le passants m'avaient vu sortir du magasin et me regardaient. Enfin, Paul sortit du magasin. Il portait lui aussi un sac à la main, signe qu'il avait fait des achats.

Comme par ailleurs ma tendre compagne a mis comme limite à nos jeux que je ne la prenne pas en photos et que je n'ai pas les moyens de me payer des modèles

De retour chez Paul, j'ai ôté ma jupe et ouvert mon gilet avant qu'il ne me le demande, espérant ainsi précéder ses ordres et adoucir ma punition.

  • Je vois que tu commences à prendre de bonnes habitudes. C'est bien. Attends moi dans le salon, à genoux, les mains derrière le dos.

Paul vint me chercher au bout de quelques minutes et m'a emmenée dans la chambre. Il avait disposé un serviette de toilette sur le lit. Un annuaire devait être placé sous la serviette qui faisait une bosse.

  • Allonge toi sur le dos, les fesses posées sur l'annuaire et les jambes pliées.

Paul m'a attaché les mains en croix aux montants du lit. Pour m'obliger à garder les jambes pliées, il m'a ensuite attaché les mollets aux cuisses puis, il m'a attaché les chevilles de façon a m'obliger à garder les cuisses écartées. Enfin, pour écarter encore mieux mes cuisses, il a fixé une corde à chacune de mes jambes et les a attachées au sommier.

Ainsi attachée, j'étais entièrement offerte et totalement immobilisée. Mes fesses soulevées par l'annuaire, ma chatte et mon petit trou étaient offerts aux regards de Paul. Il a commencé à me caresser la chatte. Après la tension du sex-shop et privée d'orgasme depuis le début de l'après-midi, j'ai rapidement mouillé.

  • Tu es superbe comme ça et ça à l'air de te plaire, petite coquine. Tu devines ce que je vais te faire?

  • Non, pas du tout.

  • Je vais te raser.

  • Oh, non!

  • Mais si. Comme ça tu te souviendras peut être que ta chatte m'appartient et que tu n'a pas le droit de te caresser sans que je t'en donne l'ordre.

Paul s'est mis au travail. Il a commencé par couper ma touffe avec des ciseaux. Il m'a ensuite posé une serviette imbibée d'eau chaude sur le sexe et l'y a laissée quelques minutes avant de m'enduire de crème à raser, en profitant pour me caresser. Il m'a rasée entièrement, m'a essuyée puis a repris ses caresses. Il m'a alors abandonnée à mon sort et est revenu quelques instants plus tard avec le sac contenant ses achats. Il en sortit deux pinces reliées par une fine chaînette, deux anneaux et un petit cadenas.

  • De bien jolis bijoux, tu ne trouves pas?

Il a fixé les pinces à mes tétons puis il a fixé chacun des anneaux à mes grandes lèvres. Il a enfin passé le petit cadenas dans les anneaux qui ornaient mon sexe. Les pinces écrasaient légèrement mes tétons et les anneaux pinçaient légèrement mes grandes lèvres sans que ça soit douloureux. Paul s'est allongé à coté de moi et a commencé à me caresser et à jouer avec mes anneaux et mes pinces. Il triturait doucement mes tétons et mon clitoris, tirait légèrement sur la chaînette et sur le cadenas me donnant de délicieuses sensations. Je n'ai pas tardé à mouiller et à gémir. Paul s'est alors agenouillé au dessus de moi, m'a soulevé la tête et m'a présenté son sexe.

  • Suce moi, esclave. Et applique toi.

J'ai fait de mon mieux, malgré l'inconfort de ma position. Au moment ou il allait jouir, Paul s'est brusquement retiré de ma bouche et m'a aspergé le visage de son sperme.

  • Et bien, tu es toute barbouillée. En tout cas, on peut dire que tu suces vraiment bien, petite chienne. Allez. Il va être temps de se préparer pour aller au resto. Va te doucher, mets le soutien gorges noir que je t'ai acheté ce matin et tes sandales et viens me retrouver au salon.

Ma douche fut un vrai plaisir. En me savonnant, je jouai avec mes pinces, mes anneaux, ma chaînette et mon cadenas. J'étais terriblement excitée et j'avais une folle envie de me masturber mais je n'osais pas. Je me suis habillée, si on peut dire, comme mon Maître me l'avais ordonné, je me suis maquillée et parfumée et je me suis longuement regardée dans la glace. Le soutien gorges soulevait parfaitement mes seins ornés de leurs pinces, les présentant comme sur un plateau. Ma chatte était parfaitement rasée, le petit cadenas pendant entre mes cuisses, signe de ma soumission.

Alors que j'ai toujours été de nature indépendante, Paul n'avait pas mis 24 heures à faire de moi son esclave, sa soumise. Je me sentais prête à obéir à tous ses ordres, à satisfaire tous ses caprices. J'avais terriblement envie qu'il continue mon dressage. J'ai rejoins Paul au salon. Il m'a ordonné d'aller chercher le harnais et de lui servir un whisky. Je suis allée chercher ce qu'il m'avait demandé et je me suis mise à genoux pour lui présenter son verre et le harnais.

  • Parfait. Je vois que tu commences à avoir de bons réflexes. C'est bien. Tu apprends vite. Tu seras bientôt une parfaite soumise, prête à tout.

Paul s'est levé, est allé jusqu'au milieu du salon et m'a ordonné de le suivre.

  • Je crois que tu as besoin d'un peu d'exercice. Donne moi tes mains. Non, pas derrière le dos. Par devant.

Il m'a attachée les mains, mes paumes se faisant face puis il m'a ordonnée d'écarter les jambes. Il a fixé à mes poignets la corde qui pendait au plafond et m'a tirée les bras en l'air au dessus de la tête. Il est ensuite allé cherché une barre métallique munie d'un bracelet en cuir à chaque extrémité. Il a fixé un bracelet à chacune de mes chevilles, m'obligeant ainsi à garder les cuisses écartées. Il m'a enfin bandé les yeux :

  • Tu es superbe comme ça. J'ai une vue parfaite sur ta jolie petite chatte bien rasée et sur tes anneaux. J'espère que la position te plaît et que tu tiendras un peu plus longtemps que tout à l'heure. J'ai envie de profiter du spectacle et de boire mon whisky tranquille.

Manifestement, Paul avait décidé de prendre son temps. J'entendis qu'il feuilletait un journal. Ma position était loin d'être confortable et mes bras commençaient à me tirer. Mais, je ne voulait pas déranger mon Maître. Je voulais lui plaire et le satisfaire. Au bout d'un moment qui me parut très long, j'ai entendu Paul se lever. Il est venu vers moi et à commencer à m'embrasser et à me caresser, jouant avec mes bijoux. Toujours privée d'orgasme depuis le début de l'après midi, j'ai rapidement mouillé et gémi de plaisir.

  • Il n'y a pas à dire. Tu aimes vraiment ça, coquine.

  • Oh oui! C'est bon. Caresse moi encore....

  • Tu ne va pas me donner des ordres tout de même! Allez, il est temps d'aller dîner. Je vais te mettre ton harnais.

Paul m'a mis le harnais. Celui ci était fermé par quatre boucles : une derrière le cou, une dans le dos, à la hauteur des seins, et une derrière chaque cuisses. Paul pris soin de serrer particulièrement les boucles derrière les cuisses de telle sorte que les courroies passant entre mes cuisses marquent parfaitement ma chatte.

  • Mets ton gilet jaune et ta jupe.

  • Oh, non! Pas le gilet jaune. Avec ses trou-trous, tout le monde va voir le harnais.

  • C'est justement pour ça que je veux que tu le mettes. Comme ça je pourrai profiter du spectacle pendant le dîner.

J'ai bien dû obéir. Me regardant dans la glace, j'ai constaté que, comme je le craignais, mon gilet laissait largement deviner le harnais. Mes pinces déformaient légèrement mon gilet, au niveau de mes tétons. J'arrivais même à deviner la chaînette reliant mes tétons. J'étais très gênée de devoir sortir dans la rue comme ça mais je n'avais pas le choix.

  • Le resto n'est pas loin. On va y aller à pied. Tu vas marcher quelques pas devant moi que je profite du spectacle. Et cambre toi bien.

  • Oh, non. Tu vas pas me laisser marcher seule dans la rue dans cette tenue.

  • Pourquoi pas? Je suis sûr que ça va beaucoup te plaire de voir les mecs se retourner sur ton passage.

Encore une fois, j'ai bien dû obéir. A chaque pas, je sentais mon cadenas qui se balançait entre mes cuisses, tirant doucement sur mes grandes lèvres. Les courroies passant sur ma chatte me gênaient. Les hommes que je croisais me regardaient d'un oeil expert, appréciant sans doute le spectacle que j'offrais. Voyaient-ils mon harnais? Je ne le saurais jamais mais j'en étais convaincue. A un moment, j'ai croisé un groupe de quatre jeunes.

  • Jolie bébé!

  • En tout cas la pudeur ne l'étouffe pas. Elle est quasiment à poil!

  • Alors ma jolie, tu n'sa pas envie de passer la soirée avec nous?

J'étais m o r t e de honte. J'ai évité de tourner la tête et j'ai continué mon chemin comme si de rien n'était. Heureusement, ils n'ont pas insisté. Arrivée devant le resto, Paul m'a rejoint. Nous sommes entrés. A mon grand soulagement, Paul a demandé une table au fond de la salle et non pas en terrasse. Nous nous sommes assis dans un coin un peu à l'écart. La salle était quasiment déserte. Le serveur nous a apporté les menus, ne se gênant pas pour me reluquer. J'ai rougi.... Le serveur une fois parti, Paul s'est penché vers moi :

  • Soulève ta jupe et assieds toi les fesses directement sur la banquette.

  • Hein? Je ne peux pas faire ça.

  • Mais si tu vas le faire pour me faire plaisir et parce que tu es une petite soumise très obéissante. Je suis sûr que le contact du cuir va beaucoup te plaire. Bien sûr, tu garderas les cuisses ouvertes.

Je me suis légèrement levée, j'ai soulevé ma jupe et posé mes fesses sur la banquette. Je me suis assise aussi vite que possible, au bord de la banquette, de telle sorte que la nappe couvre mes cuisses autant que possible. Paul avait raison. Le contact du cuir était très agréable et un frisson de plaisir parcourut mon ventre en feu. Le dîner fût très agréable. Bien sûr, à chaque occasion, le serveur venait à notre table et en profitait pour se rincer l'oeil. Entre chaque apparition du serveur, Paul n'hésitait pas à glisser sa main sous la nappe, me caressant les cuisses et jouant même avec mon cadenas. J'étais toute humide d'excitation.

Nous sommes rentrés à la maison. Je m'apprêtais à ôter ma jupe mais Paul m'a dit de l'attendre, que nous allions faire un tour. Il a disparu dans la chambre et en est revenu quelques instants plus tard. Nous avons pris la voiture. Paul m'a ordonné de m'asseoir comme au resto, les fesses directement sur le siège. Il a sorti des menottes de sa poche, me les a tendues et m'a ordonné de les mettre. J'étais tellement excitée que je n'ai pas protesté.

Nous avons roulé jusqu'au bois de Vincennes. Ayant trouvé un endroit discret, Paul m'a ordonné de déboutonner mon gilet, de poser les pieds sur le tableau de bord et d'écarter les cuisses. Il m'a alors ordonnée de me caresser. Je me suis mise au " travail ". Mes doigts fouillaient mon sexe sans aucune retenue, trituraient mon clito, jouaient avec mes anneaux et mon cadenas. Rapidement mon sexe a été trempé et j'ai commencé à gémir. Paul m'a alors ordonné de m'arrêter. Nous sommes sortis de la voiture et Paul m'a entraînée dans le sous-bois. Arrivés près d'un petit arbre, Paul m'a ôté les menottes et m'a ordonné de m'appuyer contre l'arbre puis il m'a menottée les mains derrière l'arbre. Il m'a ensuite bandé les yeux.

  • J'ai envie de te laisser là un moment, voir s'il y a des promeneurs.

  • Oh, non, tu ne peux pas faire ça.

  • Pourquoi pas? Je suis sûr que les promeneurs nocturnes trouveraient le spectacle charmant.

  • Non, je t'en prie!

Paul m'a bâillonnée avec un mouchoir puis je l'ai entendu s'éloigner. Mon coeur battait à tout rompre. Les minutes me semblaient des heures. Je tirais désespérément sur les menottes, mais rien à faire : Paul m'avait bel et bien attachée à l'arbre. Tout à coup, j'ai entendu des pas derrière moi. Etait-ce Paul ou un promeneur? Je commençais à paniquer. Deux mains se sont emparé des mes seins et ont commencé à jouer avec ma chaînette et mes pinces et à triturer mes tétons. Je gigotais désespérément, sans pouvoir échapper aux mains qui profitaient de mon impuissance. Puis abandonnant mes seins, une main s'est glissé sous ma jupe et m'a caresser le sexe sans ménagement, tirant sur mon cadenas. Malgré ma panique, j'ai senti le désir revenir et j'ai commencé à mouiller.

  • Et bien dis moi, ça à l'air de te plaire, petite vicieuse. Tu sembles prête à te faire prendre par le premier venu.

Quel plaisir d'entendre la voie chaude de Paul! Paul m'a ôté mon bâillon et mon bandeau puis m'a détachée de l'arbre et m'a aussitôt menottée les mains par devant. Je me suis précipitée dans ses bras.

  • Oh Paul, j'ai eu tellement peur.

  • Allons, tu ne croyais quand même pas que j'allais t'abandonner là, à la disposition des promeneurs. En tout cas, je remarque que la peur ne t'empêche pas de mouiller comme une chienne. Allez, je te ramène.

J'ai dû faire tout le trajet de retour la jupe soulevée, les pieds sur le tableau de bord, les cuisses écartées mon gilet ouvert, laissant voir mes seins. A chaque feu rouge, je craignais qu'une voiture ne vienne s'arrêter à coté de nous. Mais, heureusement, Paris était désert. Paul s'est garé dans le parking de l'immeuble.

  • Allez, viens

  • Il faut peut être que tu m'ôtes les menottes et que je boutonne mon gilet, tu ne crois pas? Si jamais nous rencontrons quelqu'un....

  • Il sera sûrement ravi de te voir comme ça!

Nous avons commencer à traverser le parking. Soudain, une voiture est arrivée, face à nous. Nous étions en plein dans la lumière des phares. Malgré mes menottes, je me suis débrouillée pour ramener mon gilet sur mes seins. Qu'avait vu l'homme qui était au volant? Avait-il remarqué mes menottes? Enfin nous avons atteint l'ascenseur et nous sommes monté à l'appartement. J'ai immédiatement ôté ma jupe. Paul m'a emmenée dans la chambre, il m'a ôté les menottes et m'a ordonné de m'allonger sur le dos. Il m'a menotté les mains aux montants du lit et a enlevé mes bijoux. Puis, il est venue sur moi et m'a prise sans ménagement. J'étais tellement excitée que j'ai hurlé de plaisir quand il s'est vidé dans mon ventre.

  • Allez, il est temps de dormir peu ma jolie.

Paul m'a détachée du lit puis m'a remis les menottes derrière le dos. J'étais épuisée. Je me suis endormie aussitôt.

Chapitre 4 : dimanche matin

Dimanche matin, après que j'ai servi le petit déjeuner les mains menottées comme la veille et que j'ai eu pris ma douche, je me suis présentée nue devant Paul qui m'attendait au salon.

  • Maître, quelle tenue dois-je mettre?

  • Mets ton soutien gorges rouge et ton gilet blanc et attends moi allongée sur le lit les cuisses écartées.

Je me suis exécutée et Paul m'a rejointe dans la chambre. Il m'a mis mes pinces aux seins, mes anneaux et mon cadenas au sexe puis il m'a ordonné de me lever et d'écarter les jambes. Avec un petit cadenas, il a fixé une chaîne autour de ma taille, en a passée l'extrémité entre mes cuisses et l'a à nouveau cadenassée au niveau de mon ventre.

  • Joli string, tu ne trouves pas? Bon, maintenant, tu vas aller préparer tes affaires. Nous allons passé la journée chez des amis à moi et nous y coucherons. C'est à une centaine de kilomètres de Paris. Tu verras, ce sont des gens super et ils ont une maison très agréable et très bien aménagée.

  • Il faut que j'y aille dans cette tenue?

  • Oui bien sûr. Mais ne t'inquiète pas. Ils ne seront pas choqués du tout, bien au contraire. Quand tes affaires seront prêtes, mets ta minijupe noire et rejoins moi au salon. Ils nous attendent pour le déjeuner.

J'étais un peu déçue que nous ne passions pas la journée en tête à tête et un peu inquiète de devoir y aller dans cette tenue. Mais, j'étais décidée à me montrer obéissante et soumise pour satisfaire Paul et je n'ai donc pas protester d'avantage. La suite me montra que j'avais bien tort de m'inquiéter. Pendant le trajet, nous avons discuté de choses et d'autres. Paul m'a raconté comment il avait rencontré Philippe et Vanessa, trois ans plus tôt, quand il travaillait au Kenya.

  • Je les ai rencontrés quand je travaillais au Kenya. Ils y habitent toujours. Philippe travaille dans une boite qui fait de l'import-export.

  • Tu ne dois pas pouvoir les voir très souvent.

  • Non, bien sûr. Mais nous nous sommes rapidement découverts beaucoup de goûts en communs et nous sommes devenus de très bons amis. Je vais au moins une fois par an les voir au Kenya. Ils me rendent visite au moins une fois par an et nous nous voyons toujours quand nous sommes en même temps en France.

  • Et ils sont mariés?

  • Oui, depuis quatre ans. Tu verras, je suis sûr que tu les trouveras très sympa. Nous avons pas mal de points communs avec Philippe et je suis sûr que tu t'entendras très bien avec Vanessa. Vous avez aussi des points en communs. Bien sûr, comme ça fait quatre ans qu'elle est mariée avec Philippe, elle est plus expérimentée que toi.

  • Qu'est-ce que tu veux dire par là?

  • Devines!

  • Je ne vois pas... A moins que... Tu veux dire que Philippe et Vanessa pratiquent les jeux auxquels tu m'initie depuis vendredi?

  • Absolument, ma jolie.

  • Et nous allons.... Avec eux?

  • Tu verras bien.

J'étais un peu inquiète. Qu'avait organisé Paul? J'allais lui poser la question mais, à ce moment là, nous nous sommes engagés sur un chemin de terre et, après quelques centaines de mètres, nous sommes arrivés chez Philippe et Vanessa.

La maison était certainement une ancienne ferme. Elle comprenait un bâtiment en " L " dont l'une des parties, sans étage, devait être, à l'origine, le bâtiment d'habitation et l'autre, plus haute, devait être une écurie. En face de ce premier bâtiment, un deuxième bâtiment devait être une ancienne grange. Entre les deux bâtiments, il y avait une superbe piscine. Le jardin, entièrement engazonné, était clôturé par une haute haie.

Entendant notre voiture, Philippe et Vanessa sont sortis pour nous accueillir. Philippe était un très beau garçon, à peu près de la taille de Paul (1,85 m), musclé, blond, les cheveux courts, les yeux noisette. Vanessa aussi était blonde. Elle avait les cheveux mi-longs, attachés en queue de cheval. Un peu plus grande que moi. Très mignonne.

Paul a fait les présentations puis nous nous sommes assis au bord de la piscine et, pendant que Philippe et Paul discutaient, j'ai commencé à faire connaissance avec Vanessa. Nous nous sommes très rapidement senties à l'aise l'une avec l'autre et elle m'a proposé de me faire visiter la maison.

Au rez-de-chaussée de l'ancienne écurie, Philippe et Vanessa avait installé la cuisine et une immense salle de séjour dont les murs étaient peints en blanc et qui s'ouvrait sur le jardin par une grande porte fenêtre et trois fenêtres. Ils avaient conservé les poutres apparentes, les poteaux de bois les soutenant et avaient gardés apparents les colombages de l'un des murs.

Je remarquai que de solides anneaux étaient fixés dans les poutres, les poteaux et les colombages. Je ne pu m'empêcher de me faire la réflexion que certains de ces anneaux étaient placés bien haut ou bien bas pour avoir servi à attacher les bêtes mais que Paul saurait sûrement en faire bon usage.

Le centre de la pièce était occupé par un grand canapé et quatre fauteuils en cuir fauve, entourant une table basse en bois clair. A coté de chaque fauteuil se trouvait un petit tabouret à quatre pieds, très bas avec une assise dans le même cuir que les fauteuil. Tournant le dos aux fenêtres, le canapé faisait face au mur à colombage. A l'extrémité de la pièce, coté cuisine, se trouvait une table de salle à manger en noyer, entourée de six chaises en fer forgé.

A l'autre extrémité de la pièce, vers la porte donnant accès aux chambres, un billard français avait été installé. A coté de celui-ci se trouvait une petite armoire ancienne. De la salle de séjour, un escalier permettait de monter à l'étage mais Vanessa me dit simplement que celui-ci était le domaine de Philippe, son atelier photo.

Vanessa m'a ensuite fait visiter l'ancien bâtiment d'habitation, dans lequel ils avaient installé trois chambres avec chacune sa salle de bain. La chambre qu'ils nous avaient réservée était meublée d'un grand lit en fer forgé, d'une armoire normande, d'une commode en noyer à trois tiroirs et de deux profonds fauteuils recouverts de chintz. Nous nous y trouvions lorsque Philippe et Paul nous y ont rejoint avec nos bagages.

  • Alors, Delphine, la maison te plaît? me demanda Philippe

  • Oui, elle est superbe. Vous l'avez parfaitement aménagée. La grande pièce est magnifique. Vous avez bien fait de garder les poutres, les poteaux et les colombages.

  • Je suis content que ça te plaise, repris Philippe. Bon, je vous propose que nous allions prendre l'apéritif. Ah, Paul, j'oubliai. Tu trouveras ce dont tu pourrais avoir besoin dans le dernier tiroir de la commode. La clé est à sa place, comme d'habitude.

Intriguée par cette réflexion, j'aurai voulu demander ce dont il s'agissait mais je n'ai pas osé. Je me promis d'interroger Paul dès que nous serions en tête à tête.

Apéritif et déjeuner se passèrent dans une excellente ambiance. Je me sentais vraiment à l'aise avec Vanessa et je les trouvai tous les deux très sympa.

Après le déjeuner, Paul dit, sans m'avoir consultée :

  • Bon, Delphine et moi ne nous sommes pas couchés très tôt. Si vous y voyez pas d'inconvénient, nous allons faire une petite sieste.

  • Aucun problème, répondit Philippe. Je crois que nous allons en faire autant. Comme ça, on sera tous en forme pour la soirée.

J'étais ravie de l'initiative de Paul. J'avais très envie d'être seule avec lui et qu'il me prenne.

Chapitre 5 : dimanche après-midi

Arrivés dans notre chambre, Paul a ôté sa chemise et son pantalon et s'est allongé sur le lit. Puis, il m'a ordonné d'ôter ma jupe et de le rejoindre. Il m'a aussitôt menotté les mains derrière le dos puis il m'a attirée vers lui, a ouvert mon gilet et a commencé à m'embrasser et à me caresser très tendrement.

  • Alors, petite soumise chérie, tout va bien?

  • Oh oui. Philippe et Vanessa sont très sympa. Je me sens bien chez eux.

  • Très bien. Es-tu prête à passer une grande soirée avec eux?

  • Comment ça, une grande soirée?

  • Une grande soirée de jeux de domination/soumission. Deux Maîtres et deux soumises ça offre beaucoup plus de possibilités qu'un Maître et une soumise.

C'était donc bien ce que j'avais compris dans la voiture... L'accueil que nous avaient réservé Philippe et Vanessa m'avait fait oublié notre discussion. La proposition de Paul m'inquiétait. Oserai-je? Les jeux n'iraient-ils pas trop loin? En même temps, l'idée de cette soirée à quatre me troublait terriblement. J'avais déjà découvert tant de choses merveilleuses depuis vendredi soir entre les mains de Paul... Je ne regrettais pas du tout de m'être livrée à lui... Je lui faisais confiance... et j'avais envie de le satisfaire et de lui offrir ma soumission.

  • Oh, tu crois? Ca me fait un peu peur, je ne sais pas si j'oserai...

  • N'ai pas peur, je suis sûr que tu oseras et que ça te plaira beaucoup. De toute façon, tu pourras toujours utiliser les mots code " Rouge " et " Orange ". Philippe est au courant... Il a la même convention avec Vanessa.

Rassurée par ce que venais de dire Paul, j'ai accepté et je me suis blottie dans ses bras. Paul a continué ses caresses.... J'ai roulé sur le coté de façon à lui tourner le dos et, malgré mes menottes, je me suis débrouillée pour baisser son slip et j'ai saisi son membre. Quand il a été bien raide, je me suis agenouillée et j'ai commencé à le sucer. Il s'est laissé faire un moment, tout en me caressant le dos et les seins puis m'a attirée sur lui et ma prise. Il s'est vidé en moi et j'ai joui comme une folle. Nous nous sommes endormis. Au réveil, Paul m'a proposé que nous allions profiter de la piscine.

  • Oh oui, avec plaisir. Mais je n'ai pas de maillot de bain et puis, j'ai mon string...

En disant cela, je baissai le yeux vers la chaîne qui ceinturait toujours mon ventre et passait entre mes cuisses. Suivant mon regard, Paul me répondit :

  • Allez, je vais être gentil, je vais te permettre de l'ôter. Et pour ce qui est du maillot, je suis sûr que Vanessa pourra t'en prêter un.

Paul a fouillé dans la poche de son pantalon et m'a tendu les clés des cadenas. J'ai défait mon string. Une superbe marque rouge soulignait ma taille.

  • Tu crois que je peux me montrer comme ça?

  • Aucun problème, ils ne seront pas du tout choqués.

Nous sommes sortis et avons retrouvés Philippe et Vanessa près de la piscine. Vanessa m'a prêté un adorable maillot de bain rose qui, à vrai dire, ne cachait pas grand chose. Le haut était constitué de deux minuscules triangles qui couvraient à peine mes seins et le slip était un minuscule string ficelle soulignant mes fesses plus qu'il ne les cachait. La marque de la chaîne à ma taille était bien visible. Je me sentais plus nue que si je n'avais rien porté.

Nous avons passé un délicieux après-midi. Naturellement, je ne pouvais m'empêcher de penser à la soirée. Qu'allait-il se passer? Qu'allait-il m'arriver? Qu'est-ce qui me serait imposé? Serais-je attachée, enchaînée, menottée, exhibée, fouettée? Serais-je prise par Philippe? Serais-je à la hauteur?

Toutes ces questions me tournaient dans la tête et m'inquiétaient. En même temps, j'avais confiance en Paul et me sentais de plus en plus troublée et impatiente que l'après-midi s'écoule. Vers 19 heures, nous avons quitté la piscine et nous sommes retournés vers nos chambres pour nous préparer pour la soirée. En arrivant à notre chambre, je me suis aperçu que je n'avais pas encore interrogé Paul sur la phrase mystérieuse prononcée par Philippe avant le déjeuner :

  • Qu'est-ce que voulait dire Philippe tout à l'heure quand il t'a dit que tu trouverai tout ce dont tu pourrais avoir besoin dans le dernier tiroir de la commode?

  • Oh, mais dis-moi, tu es bien curieuse. Et puis, tu devrais savoir qu'une bonne soumise ne pose pas de question sans avoir demander la permission. Bon, enfin. Je te permets de regarder.

La clé est dans le tiroir de la table de nuit.

J'ai pris la clé et ouvert le tiroir. Même si je m'y attendait un peu, j'ai été ébahie par son contenu. Il y avait effectivement là tout ce dont Paul pourrait avoir besoin pour me soumettre : cordes, chaînes, menottes, bracelets et colliers en cuir de différentes largeurs, plusieurs fouets, des cravaches, des barres d'écartement de différentes longueurs. Il y avait aussi de nombreux godes - godes simples, godes doubles, avec ou sans ceinture - et des vibromasseurs. Enfin, poursuivant mon exploration, j'ai trouvé une vrai chaîne d'esclave. Deux larges anneaux en métal, fermés par des cadenas et reliés par une courte chaîne, permettaient d'entraver les mains. Deux autres anneaux, reliés par une chaîne plus longue, permettaient d'entraver les pieds. Un collier, lui aussi en métal et fermé par un cadenas, complétait le dispositif. Il était muni de plusieurs anneaux. Une longue chaîne partait du collier, rejoignait d'abord celle entravant les poignets puis celle entravant les chevilles. Le tout était très lourd, mais alors que je me disait que ces entraves devaient être pénibles à porter, un frisson de désir me parcourut le ventre. Je me tournais vers Paul, qui assis sur le lit, me regardait en souriant et lui montrait ma découverte.

  • Ca te plaît? Tu m'en vois ravi. Ne t'en fait pas, je me ferai un plaisir de l'utiliser. Mais avant ça, ôte ton maillot de bain. Puisque tu as ouvert le tiroir, je vais en profiter.

Paul m'a ordonnée de me placer debout au pied du lit, à une courte distance de celui-ci, puis il m'a ordonné d'écarter les jambes, d'écarter les bras et de me tenir au montant du lit. Mes pieds étant un peu en retrait, je me trouvai légèrement penchée en avant, suffisamment en tout cas pour que mes fesses soient parfaitement offertes. Il m'a attaché les mains au montant du lit avec deux paires de menottes, m'a entravée les jambes avec une barre d'écartement et m'a bandée les yeux. Satisfait de son oeuvre, il a commencé à me caresser la chatte et les fesses. Déjà très excitée par ce que j'avais découvert dans le tiroir et par la perspective de la soirée, j'ai rapidement commencé à mouiller et à gémir.

  • Vraiment, il n'y a pas à dire. Tu es superbe comme ça et, manifestement, tu aimes ça. Une vrai soumise dans l'âme.

Il a brusquement cessé ses caresses et s'est éloigné de moi un court instant pour prendre quelque chose dans le tiroir. J'ai senti quelque chose de dur contre mon sexe. J'ai vite compris : Paul était entrain de m'engoder. Il avait manifestement choisi un gode de belle taille. Il me l'a enfoncé à fond puis a fixé le ceinture au tour de ma taille. J'étais complètement remplie par le gode. Tout à coup, j'ai senti des vibrations délicieuses dans mon ventre : Paul avait choisi un gode vibrant.

  • Parfait. Maintenant, passons aux choses sérieuses.

Au premier coup de fouet, surprise, je n'ai pas pu retenir un petit cri. Mais, il en fallait plus pour impressionner Paul. Manifestement, il avait décidé de me fouetter plus sévèrement que la première fois. Les lanières s'abattaient régulièrement sur mes fesses et sur mes cuisses mais je m'eff o r ç a i de ne pas crier et de ne pas supplier. Je ne savais plus où j'en étais, prise entre les vibrations du gode dans mon ventre et la morsure du fouet sur ma peau. Je gémissais de plaisir. Paul a alors cessé de me fouetter et a arrêté le gode.

  • Bien, je crois que tu seras en pleine forme pour commencer la soirée. En tout cas, je remarque que tu as l'air d'aimer te faire fouetter. Je m'en souviendrai et, la prochaine fois, je n'hésiterai pas à te fouetter beaucoup plus sévèrement. Bon, je vais te laisser là le temps de prendre ma douche et ensuite tu te prépareras.

J'ai eu l'impression que la douche de Paul durait des heures. Ma position n'était pas très confortable. Ma peau me brûlait un peu, mais, en même temps, mon ventre était en feu. J'avais terriblement envie que Paul me prenne.

Paul est enfin revenu. Il portait un costume beige très élégant qui faisait ressortir son bronzage et une chemise bleu clair. Il était superbe. Il m'a détachée et m'a ordonné de me préparer soigneusement. Je me suis douchée longuement, maquillée discrètement et parfumée. J'ai bien pris soin de me parfumer le sexe et sous les seins puis je suis allé retrouvé Paul dans la chambre. Il m'a ordonné de mettre mon soutien-gorge noir, m'a mis mon harnais et un collier de chienne auquel il a fixé une laisse en cuir noir et m'a ordonné de mettre mon gilet jaune à trou-trous sans le boutonner. Il m'a ensuite menotter les mains par devant.

  • Voilà, tu es superbe comme ça. Allons-y. Philippe et Vanessa doivent nous attendre.

  • Mais je ne peux pas y aller comme ça, menottée, nue jusqu'à la taille et mon gilet ouvert!

  • Mais si bien sûr. Tu verras, on va passer une soirée merveilleuse. Tu t'en souviendra longtemps.

Il a alors saisi ma laisse et m'a entraînée vers le salon...

Chapitre 6 : dimanche soir

Effectivement, Philippe et Vanessa nous attendaient au salon. Confortablement assis dans un des fauteuils, Philippe portait un costume bleu marine et une chemise blanche. Il était très élégant. Vanessa, elle, était, comme moi, nue jusqu'à la taille. En haut, elle portait une sorte de minuscule brassière en laine rose qui lui enveloppait les seins et était maintenue par un lien autour de la nuque et un lien dans le dos. Elle portait enfin des sandales à très hauts talons et avait un collier de chienne au cou. Elle était assise au pieds de Philippe sur l'un des petits tabourets. Philippe la tenait en laisse. Elle se tenait très droite, parfaitement cambrée Elle avait les cuisses largement écartées de telle sorte que sa chatte soit parfaitement offerte aux regards. Vanessa était rasée et avait les grandes lèvres et les petites lèvres percées et ornées d'anneaux. Elle avait les mains entravées par devant avec des bracelets en cuir fermés par des petits cadenas et reliés par une courte chaîne.

Paul s'est installé dans un fauteuil et, d'une légère pression sur mon bras, m'a fait comprendre que je devais m'asseoir sur le tabouret à ses pieds. Prenant modèle sur Vanessa, je me suis donc assise bien droite et bien cambrée, les cuisses largement écartées.

Sur un signe de Philippe, Vanessa c'est levée et a servi le champagne. La conversation a démarré comme si de rien n'était. Etrange situation... Ces deux hommes élégamment vêtus et ces deux femmes nues à leurs pieds, bavardant et buvant du champagne comme la situation n'avait rien d'exceptionnel. Cette " normalité " me rassurait. Toute mon inquiétude avait disparue. Oserai-je dire que j'était presque déçue qu'il ne se passe rien de plus?

Mais, bientôt, la conversation a pris un autre tour.

  • Et bien, mon cher, tu ne m'avais pas menti. Delphine est superbe : de bien jolies seins et un adorable petit cul. Et la tenue que tu lui a fait mettre est adorable. Je vois que, comme moi, tu as toujours un petit faible pour la laine. Mais dis-moi c'est toi qui l'a rasée ou l'était-elle déjà?

  • Non, c'est moi qui est été obligé de le faire. Et pour ce qui est de la laine, je dois te dire que j'ai de la chance. Je crois que Delphine aime en porter. Vendredi soir, quand je suis allé la chercher, elle portait un adorable gilet rose sans rien dessous.

  • Elle n'est pas encore percée à ce que je vois. Dommage. Mais, je pense que ça viendra.

  • Sûrement. Mais, tu sais, je n'ai guère eu le temps. Pour le moment, je me suis contenté, comme tu le vois, de lui mettre des pinces aux seins et des anneaux au sexe. Et puis, tu verras, il lui reste beaucoup à apprendre. En deux jours, je n'ai pas pu faire des miracles.... Vanessa est toujours aussi adorable. C'est amusant cette petite brassière que tu lui a fait mettre. Ca lui mets parfaitement les seins en valeur. Et on n'a qu'une envie, c'est de la lui enlever. A propose, tu lui a fait percé les seins.

  • Oui, bien sûr. Tu verras ça tout à l'heure, ne soit pas trop impatient.

Quelle humiliation de se sentir ainsi observée, détaillée comme une jument au marché à bestiaux.... Les propos de Paul et Philippe me ramenaient brutalement à la réalité de la situation. Paul avait, en 48 heures, fait de moi sa soumise, son esclave, son jouet et le " pire " c'est que j'en étais heureuse. Je me sentais prête à tout pour le remercier et le satisfaire. Philippe à repris la parole :

  • Tu sais, malgré cinq ans d'éducation, Vanessa est loin d'être une soumise parfaite. Je suis obligé de la punir souvent. C'est à croire qu'elle aime ça. Je peux pas dire que ça ma déplaise, d'ailleurs. Mais c'est irritant de voir qu'elle garde ses mauvaises habitudes. Encore, aujourd'hui.... Mais, je me suis dis que ça t'amuserait sûrement de m'aider à la corriger et puis, ça lui fera du bien d'être punie en public.

  • Excellente idée. En plus, ça sera très instructif pour Delphine.

  • Bon. Et bien allons-y. Nous dînerons après. Vanessa, mets toi en position et raconte à Paul ce que tu as fait.

  • Oui, Maître.

Vanessa s'est agenouillée, face à Paul et à moi et a commencé :

  • Ce matin, je me suis réveillée très excitée parce que mon Maître avait décidé de m'interdire de jouir hier soir. Il m'avait dit qu'il voulait que je sois en pleine forme aujourd'hui. Je me suis levée pour aller préparer le petit déjeuner mais quand j'ai eu fini, au lieu de l'attendre à genoux comme je dois le faire, je me suis assise sur un tabouret et je me suis caressé comme une salope. Mon Maître m'a prise en flagrant délit. Il m'a ordonné de le prendre dans ma bouche pendant qu'il déjeunait. Je n'ai rien trouvé de mieux à faire que d'aggraver mon cas en le suçant sans la moindre application. Je mérite une solide correction.

Vanessa a raconté sa faute sans gêne apparente. J'étais ahurie par son niveau de soumission. Il me semblait que je serais incapable d'en faire autant. Paul s'est tourné vers Philippe :

  • Et bien, dis moi, ça mérite une sérieuse punition. Vanessa devrait savoir qu'elle n'a pas le droit de se branler sans que tu lui en donnes l'ordre. Et puis, une fellation mal faite au réveil, il y a de quoi être de mauvaise humeur pour la journée. Quelle punition as-tu prévue?

  • Je me disais que, puisqu'elle aime tant que ça se caresser, elle pourrait vous offrir un petit spectacle. Après, je pense qu'une bonne séance de fouet s'imposera.

  • Excellente idée. Bien sûr, tu prévois d'interrompre le " spectacle " au dernier moment.

  • Naturellement. Il ne faudrait quand même pas qu'elle soit récompensée de ses désobéissances. Pour ce qui est du fouet, je te laisserai l'honneur de commencer et, si tu en est d'accord, je demanderai aussi à Delphine de fouetter Vanessa. Ca lui fera du bien de voir que même une autre soumise à le droit de la fouetter.

  • D'accord. Delphine n'a sûrement jamais tenu un fouet mais je suis sûr qu'elle s'appliquera pour te faire plaisir.

  • Vanessa, va te mettre en position....

Vanessa s'est levée sans discuter et est allée se placer devant l'un des poteaux. Philippe s'est levé à son tour et s'est dirigé vers la petite armoire, près du billard. Il en est revenu avec un collier en métal fermé par un cadenas, un bandeau noir, deux bracelets en cuir muni de mousquetons, une barre d'écartement, un superbe gode noir et un fouet. Il a rejoint Vanessa, a posé le gode près du poteau et lui a ôté son collier de chienne. Il lui a mis le collier de métal et a fixé, à l'aide d'un cadenas, la chaîne qui y était attachée à un des anneaux fixés dans le poteau. Il lui a ensuite bandé les yeux et mis la barre d'écartement au chevilles. Enfin, il lui a ôté sa brassière, libérant ses seins superbes. Ses tétons étaient percés de petits anneaux reliés par une chaîne.

Philippe a embrassé Vanessa avec beaucoup de douceur puis il lui a ordonné :

  • Allez, petite vicieuse. Donne nous un jolie spectacle. Caresse toi et applique toi. Compris?

  • Oui, Maître.

Philippe est venu se rasseoir et Vanessa a commencé par se caresser les seins, jouant avec ses tétons et avec ses anneaux. Puis ses mains sont descendus jusqu'à sa chatte et elle a commencé à se triturer le clito, se caresser le sexe et à jouer avec les anneaux ornant ses lèvres. Elle s'est enfoncé deux doigts dans la chatte et s'est excitée longuement. Puis, abandonnant son sexe, elle s'est occupé de son petit trou, y enfonçant un doigt sans vergogne. Elle s'est mise à gémir. Elle s'est alors baissé pour ramasser le gode que Philippe avait posé près du poteau, se l'ai enfoncé dans la chatte et à commencer ses va et vient. Sa respiration s'accélérait et ses gémissements étaient de plus en plus forts, presque des grognements. J'étais convaincue qu'elle allait jouir d'une seconde à l'autre quand l'ordre de Philippe a claqué :

  • Arrête immédiatement, petite vicieuse.

  • Oh, non, a-t-elle gémi.

  • Immédiatement, j'ai dit.

Vanessa a retiré le gode de son sexe, l'a laissé tomber à ses pieds et s'est laissée aller, appuyée contre le poteau, les mains pendant devant sa chatte. Je dois avouer que voir Vanessa se caresser de façon aussi impudique m'a beaucoup troublée. Manifestement, si j'en crois les bosses qui déformaient leurs pantalons, Paul et Philippe aussi avaient apprécié le spectacle. Paul s'est adressé à Philippe :

  • Joli spectacle. Cette petite vicieuse semble aimer s'exhiber.

  • En effet, répondit Philippe, puis se tournant vers Vanessa, il ajouta : C'est bien. Je suis plutôt content de toi. Tu t'es bien donnée en spectacle. Mais maintenant, passons à la suite.

Il s'est levé et est allé vers Vanessa. Il lui a ôté la barre d'écartement et les menottes et lui a ordonné de se tourner face au poteau. Il lui a mis les bracelets en cuir aux poignets et, à l'aide des mousquetons, les a fixés à deux anneaux situés de part et d'autre du poteau à un mètre cinquante du sol environ. Il lui a ensuite remis la barre d'écartement.

  • Paul, à toi l'honneur.

Paul s'est levé et a pris le fouet pendant que Philippe se rasseyait. Les coups ont commencé à pleuvoir sur les fesses et sur les cuisses de Vanessa. Elle gigotait pour essayer d'échapper aux lanières mais ses possibilités de mouvements étaient bien limitées. Paul y allait de bon coeur et la peau de Vanessa n'a pas tardé à rougir mais elle n'a pas poussé un cri.

Paul s'est arrêté au bout d'une vingtaine de coups, est venu vers moi et m'a tendu le fouet en souriant :

  • A toi ma jolie.

  • Mais....

  • Allons, ne fait pas la mijaurée. Je suis sûr que ça ne te déplaît pas du tout d'être du bon coté du manche.

Je dois avouer qu'il avait raison et, qu'excitée par l'ambiance et par le spectacle de Vanessa se caressant, ça m'amusait assez d'avoir à la fouetter. Je me suis mise au travail sans retenue. Quel plaisir d'avoir Vanessa à ma disposition et de la voir se tortiller! Lui ayant, à mon tour, donné une vingtaine de coups de fouet, j'ai cédé le fouet à Philippe. Il s'est mis au travail. Ses coups n'étaient pas très appuyés mais d'une précision redoutable. Il a commencé par lui fouetter l'intérieur des cuisses, zone sensible entre toutes puis, il s'en ai pris à sa chatte. Au premier coup, Vanessa n'a pu retenir un petit cri mais elle a subi les autres sans moufter. J'étais admirative devant sa résistance. Satisfait de son travail, Philippe a abandonné Vanessa à son triste sort et est revenu s'asseoir avec nous. Il nous a resservi du champagne puis, se tournant vers moi il m'a dit :

  • Et bien Delphine, pour une première fois tu t'en ai bien sorti et tu n'y est pas allé de main m o r t e. Je te souhaite que Vanessa n'ai pas l'occasion de te rendre la monnaie de ta pièce. Qu'en dis tu , Paul?

  • Effectivement, Delphine n'a pas molli. Mais, je t'avoue que moi, j'espère que Vanessa aura l'occasion de se venger. Ca m'amuserais beaucoup de la voir fouetter Delphine à son tour.

  • Bien, je vous propose que nous tirions au sort pour savoir qui de Delphine ou de Vanessa va avoir le redoutable honneur de nous servir de soubrette.

  • Excellente idée. Tu as des dés.

  • Oui bien sûr.

Philippe sorti deux dés d'une boite posée sur la table et me les tendit.

  • A toi l'honneur. Vanessa n'étant pas en situation de le faire, je lancerai les dés pour elle ensuite.

Mon coeur battait à tout rompre. Le sort me désignerait-il comme soubrette? Je lançai les dés : 5 + 3 = 8. Philippe les lança à son tour : 5 + .... 4 = 9. Paul me sourit :

  • Ce sera donc toi ma jolie. Je suis sûr que tu seras à la hauteur. En tout cas, ça vaudrait mieux pour toi....

Philippe se tourna alors vers moi :

  • Tu vas aller libérer Vanessa. Ensuite, c'est elle qui aura le plaisir de t'enchaîner.

Je me suis levé et j'ai détaché Vanessa. Une fois libre, elle a demandé à Philippe si elle pouvait remettre sa brassière. Philippe ayant répondu par l'affirmative, elle l'a remise, m'a demandé, comme si de rien n'était, de l'aider à nouer les liens puis s'est tourné vers moi en souriant :

  • A nous deux ma jolie. Ca va être un vrai plaisir de t'enchaîner après ce que tu m'a fait subir.

Elle est allé à l'armoire et en est revenu avec une chaîne d'esclave identique à celle que j'avais découverte dans le tiroir de notre chambre. Elle a demandé à Paul les clés de mon collier et de mes menottes, me les a enlevés et m'a enchaînée sans cacher son plaisir. Comme je l'avais supposé, le dispositif était lourd et contraignant à porter. Il me laissait très peu de liberté aux mains. Je ne pouvais pas les écarter de plus de quelques centimètres.

  • Parfait. Delphine est superbe comme ça. Qu'en penses tu Paul?

  • Absolument adorable. Et je suis sûr qu'elle est ravie car elle, tout à l'heure, elle a vu la même chaîne dans notre chambre et j'ai bien vu qu'elle rêvait de la porter.

Ils se sont assis autour de la table et j'ai commencé à faire le service avec le maximum d'application, certaine que la moindre erreur ou maladresse me vaudrait une bonne punition. Enchaînée comme je l'étais, c'était loin d'être facile.... De plus, je ne connaissais pas toutes les règles. Ainsi, je ne savais pas si je devais servir Vanessa en premier - honneur aux femmes - ou en dernier, compte tenu de son statut de soumise. Finalement, j'ai eu l'impression de m'en être plutôt bien sortie, ma seule faute flagrante étant d'avoir renversé un peu de vin en servant Paul.

  • Bien, ce dîner était excellent. Paul, si tu en est d'accord, je propose que notre soubrette nous serve le café. Ensuite, elle desservira et rangera la cuisine pendant que nous discuterons de la qualité de son service.

  • Très bien. Vanessa, ma chère, ton dîner était parfait. Et le vin, Philippe, était formidable, comme d'habitude.

Philippe, Paul et Vanessa sont allés s'asseoir coté salon. Philippe et Paul ont repris leurs fauteuils, Vanessa son tabouret. J'ai servi le café, desservi la table et rangé la cuisine. Tout en faisant mon travail, j'entendais les trois autres qui discutaient et riaient.

J'était un peu inquiète. Pourquoi riaient-ils? Quel serait leur jugement? Serais-je punie sévèrement? Quelle pourrait-être ma punition? Serais-je fouettée?

Mais, j'avais accepté cette soirée. Je ne pouvais pas reculer sans mécontenter Paul et, de ça, il n'était pas question. J'ai donc fini mon travail et je suis retourné au salon. J'ai hésité : devais-je m'asseoir à ma place ou rester debout en attendant les ordres. Je décidai de rester debout. Paul m'a souri et a pris la parole :

  • Et bien, ma chérie, il te reste beaucoup de progrès à faire. Nous avons constaté beaucoup de fautes dans ton service. Par exemple, tu as servi Vanessa en premier, nos verres ont bien souvent été vides, tu as renversé du vin. Et le plus grave c'est que tu n'as même pas demandé la permission de t'asseoir et de dîner avec nous.

  • Mais, je ne savais pas tout ça! Comment aurais-je pu deviner?

  • N'essayes pas de te défendre. C'est pour ton bien que je te fais ces remarques. Philippe et moi avons décidé que tu devais recevoir 20 coups de fouet et que nous laisserions le soin à Vanessa de te donner ta punition. C'est elle qui décidera comment t'attacher et qui te fouettera. En plus, ça te donnera l'occasion d'apprendre qu'une soumise n'est pas seulement soumise son Maître mais qu'elle peut également être soumise à toute personne à qui son Maître la confie. Même une autre soumise.

Vanessa s'est levé et m'a ordonné de la suivre au milieu de la pièce. J'ai alors remarqué qu'une chaîne avait été passée dans l'anneau fixé à la poutre maîtresse. Elle m'a ôté mes chaînes d'esclave et m'a fixée aux poignets les bracelets en cuir munis de mousquetons dont Philippe s'était servis pour l'attacher au poteau. Elle m'a ordonnée de lever les bras et a fixé les mousquetons de mes bracelets à l'une des extrémités de la chaîne pendant du plafond. Elle m'a ordonné d'écarter les jambes puis à tirer sur l'autre extrémité de la chaîne, de façon à ce que mes bras soient tirés au maximum vers le plafond. J'étais pratiquement suspendue par les poignets! Elle m'a enfin mis la barre d'écartement au chevilles.

Vanessa était manifestement ravie de m'avoir à sa disposition. Elle s'est placée à coté de moi et s'est emparé de ma chatte et de mon cul. D'une main, elle a commencé me caresser doucement le sexe, effleurant du bouts des doigts mon clito, mes lèvres, jouant avec mes anneaux et mon cadenas. De l'autre, elle explorait ma raie, titillant mon petit trou. C'était la première fois qu'une femme me caressait. Je dois avouer que ses caresses étaient délicieuses et, malgré l'inconfort de ma position, de très agréables frissons m'ont rapidement envahi le ventre. J'ai commencé à mouiller. Vanessa a appuyé davantage ses caresses puis introduits deux doigts dans la chatte et un doigt dans mon petit trou. Je ruisselais, mon ventre était en feu et j'ai commencé à gémir.

  • Alors, petite vicieuse, on dirait que ça te plaît d'être mon esclave. Tu mouilles comme une salope.

  • Oh oui, continue...

  • Attends un peu. Tu vas voir. Je vais continuer à te caresser mais d'une toute autre façon. Je ne suis pas sûr que tu aimes autant ça.

Elle a cessé ses caresses, a pris le fouet, s'est placée face à moi et s'est mise au travail. Manifestement, elle avait été à bonne école avec Philippe. Les lanières cinglaient l'intérieur de mes cuisses, ma chatte et mes seins. Je serai les dents ne voulant à aucun prix lui faire le plaisir de crier. Les coups pleuvaient encore et encore. J'aurai juré qu'elle ne s'arrêtait pas aux vingt coups auxquels j'étais condamnée. Ma peau me brûlait et mes bras me tiraient terriblement mais, dans le même temps, ma chatte réclamait encore des caresses.

Enfin les coups ont cessé. Paul s'est levé et est venu vers moi. Il m'a embrassé longuement et m'a murmuré à l'oreille :

  • Je suis très fier de toi, tu as été formidable. Pas un cri, pas une supplication. Et pourtant, elle ne t'a pas ménagée.

Quel bonheur de sentir Paul près de moi et d'entendre ses compliments! Il m'a ôté la barre d'écartement et a libéré mes bras de la chaîne fixée au plafond puis il m'a entravé les mains derrière le dos en accrochant ensemble les mousquetons de mes bracelets et m'a remis mon collier de chienne et ma laisse. Il a passé son bras autour de mes épaules, m'a conduite jusqu'à mon tabouret et m'y a fait asseoir. Philippe s'est alors adressé à Paul :

  • Je trouve que Delphine s'en est très bien tirée. Vanessa ne l'a pas ménagée. En attendant que Delphine souffle un peu, je te propose que nous profitions un peu de Vanessa. Il ne faudrait quand même pas qu'elle oublie qu'elle est avant tout ma soumise!

  • Avec plaisir, mon cher. Tu sais que j'ai toujours trouvé qu'elle suçait à merveille et je me sens en pleine forme.

  • Et bien, je te laisse mener la danse.

Paul a ordonné à Vanessa de s'agenouiller au bout de la table basse, les jambes écartées, et de se pencher en avant pour y appuyer son torse. Il est allé chercher plusieurs cordes dans l'armoire près du billard, il lui a attachée les mains derrière le dos puis il a fixé une corde à son bras droit, l'a fait passer sous la table avant de la fixer à son bras gauche. Il lui a ensuite attaché les cuisses aux pieds de la table pour lui maintenir les cuisses ouvertes. Enfin, il lui a bandé les yeux. Pendant ce temps là, Philippe est allé chercher deux godes et de la pommade.

Vanessa était totalement à la merci de Paul et Philippe. Sa chatte et son petit trou étaient délicieusement offerts.

Philippe lui a soigneusement enduit le petit trou de pommade. Paul a pris le premier gode et lui a enfoncé dans la chatte. Philippe a pris le deuxième gode, l'a présenté à Vanessa et lui a ordonné de le sucer. Vanessa a englouti le gode et l'a sucé avec application. Quand le gode a été bien enduit de salive, Philippe lui a enfoncé dans l'anus. Vanessa a poussé un petit cri et s'est tortillée. Bien inutilement car ses liens ne lui permettaient absolument pas d'échapper aux mains de Paul et Philippe.

Philippe, agenouillé près de Vanessa, faisait aller et venir le gode dans son petit trou. Paul, lui, s'est agenouillé au bout de la table, face à Vanessa, il l'a saisi par les cheveux et lui a présenté son membre. En experte, elle a commencé par lui lécher le gland à petits coups de langue puis elle l'a englouti et l'a sucé de bon coeur. Paul n'a pas tardé à jouir. Il s'est vidé dans sa bouche sans retenue.

Paul et Philippe ont alors échangé leurs places. Philippe s'est fait sucer à son tour pendant que Paul travaillait Vanessa avec le gode. J'étais fascinée par le spectacle qui m'était offert et, il faut bien le dire, un peu jalouse. Jalouse de voir Paul se faire sucer avec tant de satisfaction par Vanessa. Jalouse de voir Paul astiquer le cul de Vanessa. Jalouse, aussi, de ne pas être à la place de Vanessa. Quand Philippe a eu joui dans la bouche de Vanessa, lui et Paul se sont confortablement installés dans leurs fauteuils, laissant Vanessa à son triste sort. Ils ont repris du café et ont commencé à discuter, comme si de rien n'était. C'est alors que j'ai compris une des règles du jeu de la soirée : Vanessa et moi serions utilisées comme bon semblerait à nos Maîtres respectifs mais il ne nous serait pas permis de jouir. Soumises, nous étions là pour leur plaisir, pas pour le notre. A cette idée, une bouffée de révolte m'envahit. Surtout que mon sexe était toujours en feu et que je mourrai d'envie d'être prise. Mais je me dis que, sans doute, Paul voulait attendre que nous ayons rejoint notre chambre pour m'emmener au ciel. Rassérénée, je me suis alors dis que le meilleur moyen était de me montrer parfaitement soumise en attendant.

Ayant discuté un moment, Paul et Philippe ont décidé de profiter de moi et que, cette fois, c'est Philippe qui prendrait la direction des opérations. Philippe a posé un coussin par terre et m'a ordonné de m'allonger sur le sol, la tête appuyé sur le coussin. Il a fixé un bracelet en cuir muni de plusieurs anneaux à chacune de mes cuisses puis il m'a mis des bracelets de cuir munis de mousqueton aux poignets et aux chevilles. Grâce aux mousquetons, il m'a attaché le poignet droit à la cheville droite puis le poignet gauche à la cheville gauche, m'obligeant ainsi à garder les jambes repliées. Il a fixé une corde à l'un des anneaux du bracelet de ma cuisse gauche, l'a fait passer derrière ma nuque, l'a bien tendue puis l'a fixée au bracelet de ma cuisse droite. Mes jambes se sont trouvées ramenées vers ma poitrine, soulevant mes fesses et offrant mon petit trou aux regards. Pour m'obliger à écarter les cuisses et à dévoiler mon intimité, il a fixé une barre d'écartement aux bracelets de mes cuisses. Pour finir, il m'a bandé les yeux.

Quelle délicieuse sensation d'être ainsi à l'entière disposition de Paul et Philippe, ma bouche, ma chatte et mon petit trou exposés, offerts et disponibles, mes yeux bandés m'interdisant de savoir ce qui se préparait, de voir qui me ferait quoi. Je n'étais pas inquiète. J'avais accepté mon rôle de soumise et j'étais prête à procurer un maximum de plaisir à Paul et Philippe. L'idée d'avoir à satisfaire un homme que je ne connaissais pas quelques heures auparavant non seulement ne me gênait pas mais me plaisait. Elle me donnait l'occasion de me dépasser, de prouver ma soumission à Paul.

L'un d'eux - Paul, Philippe? - a écarté mon gilet et a commencé à me caresser les seins, triturant doucement mes tétons et jouant avec mes pinces. En même temps, j'ai senti qu'on me caressait la chatte. Des doigts se sont introduits dans mon sexe et l'ont exploré. Mon petit trou a été caressé et enduit de pommade. Un gode m'a été présenté pour que je le suce. J'ai alors compris que Paul et Philippe avaient décidé de profiter de moi comme ils avaient profité de Vanessa. J'allais probablement être doublement engodée. Effectivement, j'ai senti qu'on m'introduisait un gode dans mon petit trou puis un autre dans ma chatte. Je m'attendait, comme ça avait été le cas pour Vanessa, que Philippe ou Paul m'astique mon petit trou avec le gode, mais surprise : celui des deux qui s'occupait des godes avait décidé de jouer avec celui enfoncé dans ma chatte tout en me caressant le clito. Le gode, manipulé par un expert, allait et venait lentement, pénétrant jusqu'au fond de mon sexe et me procurant de délicieuses sensations.

Soumise à pareil traitement alors que j'avais déjà le sexe en feu, je n'ai pas été longue à ruisseler et à gémir. L'un d'eux s'est agenouillé au dessus de mon visage, m'a soulevé la tête et m'a présenté son membre. J'ai tout de suite compris que c'était Philippe grâce au parfum qui émanait de son corps. Ne voulant pas que la comparaison avec Vanessa me soit défavorable, je l'ai sucé avec un maximum d'application. Je lui ai très longuement lécher le gland à petits coups de langue, insistant sur son méat. Puis je l'ai englouti, le serrant bien entre mes lèvres et alternant va et vient sur sa queue, caresses avec ma langue et aspirations énergiques. Je n'ai pas tardé à être récompensée de mes efforts. Il a commencé à râler, m'invitant à continuer. Puis, il s'est vidé dans ma bouche à longs jets puissants. Manifestement, ma prestation avait été appréciée.

Philippe s'est levé et Paul est venu, à son tour s'agenouiller au dessus de mon visage. Alors que je commençai à la lécher, j'ai senti que Philippe s'emparait du gode enfoncé dans mon petit trou et se mettait à m'astiquer. Bien sûr, je ne voulais à aucun prix que Paul puisse préférer la bouche de Vanessa à la mienne. Je crois que je me suis encore plus appliquée que pour Philippe. J'ai pris tout mon temps pour faire durer son plaisir et j'y ai mis toute ma science. Il a joui bruyamment et s'est vidé dans ma bouche. Encore une fois, ma prestation avait été appréciée : j'étais récompensée de mon application.

Philippe et Paul m'ont abandonnée. Sans doute sont-ils retournés s'asseoir confortablement dans leurs fauteuils. J'ai entendu qu'ils discutaient mais sans pouvoir distinguer ce qu'ils disaient. Mon corps était envahi par mille sensations : ma peau me picotait à cause des coups de fouet assénés par Paul et Vanessa, mes bras me tiraient à cause de ma position et du traitement que m'avait infligé Vanessa, mes tétons étaient tout gonflés, ma chatte et mon petit trou, remplis par les godes, étaient en feu, ma bouche était pleine du goût du sperme. Tout mon corps, toute ma peau réclamaient des caresses. J'avais l'impression que la seule caresse d'un courant d'air me ferait jouir comme jamais.

Ayant un peu repris mes esprit, j'ai été saisie d'une inquiétude. Soumise à pareil traitement, n'allais-je pas jouir trop tôt dans la soirée, avant que Paul en ai décidé? Quelle serait la suite du programme et pourrai-je y résister? En même temps, j'ai compris que si je parvenais à me maîtriser et que si, comme je l'espérais, Paul me prenait quand nous serions seuls, j'aurai le plus belle orgasme de ma vie. Tout se passait comme si, depuis le fin de l'après midi, j'avais droit à une interminable séance de préliminaires. A trois reprises déjà, j'avais été caressée jusqu'à la limite de l'orgasme. Profitant alors du répit qui m'était accordé, je m'eff o r ç a i de me détendre et de faire baisser mon excitation.

Au bout d'un moment qui m'a paru assez long mais dont je ne pourrai préciser la durée, un peu de calme étant revenu en moi, j'ai entendu que quelqu'un s'approchait de moi. C'était Paul. Il s'est agenouillé près de moi, m'a embrassée tendrement et m'a félicité pour la deuxième fois de la soirée :

  • Tu as été parfaite. Philippe m'a avoué que tu l'avais sucé comme il l'avait rarement été. Tu risques de rendre Vanessa jalouse.

  • Et toi, tu as été satisfait?

  • Oh oui! Je crois que tu m'as fait la plus belle fellation de ma vie.

Je rayonnais.

Paul m'a détachée, tout en me laissant mes bracelets aux chevilles et aux poignets, et m'a ôté mes godes et mon bandeau. Puis, plein de prévenance, il m'a conduite jusqu'à mon tabouret.

Philippe avait lui aussi détaché Vanessa et je remarquai qu'il lui avait mis des bracelets, identiques aux miens, aux chevilles et aux poignets. Il est allé chercher une superbe bouteille d'Armagnac. Il nous a servi et a offert un cigare à Paul. Pendant que nous dégustions nos Armagnac et que Paul et Philippe fumaient leurs cigares, la conversation a repris comme s'il ne s'était rien passé de remarquable depuis le début de la soirée. Je profitais de ce nouveau moment de calme pour faire baisser mon excitation. Car, manifestement, la soirée n'était pas finie. En effet, Paul a pris la parole :

  • Il commence à se faire tard. Philippe, ne crois-tu pas qu'il serait temps de nous assurer que ces demoiselles sont prêtes?

  • Oui, tu as raison. Tu me donnes un coup de main?

Philippe s'est levé et est allé chercher quatre courtes chaînes et quatre cadenas. Puis, avec l'aide de Paul, ils ont attachées les chaînes à quatre anneaux fixés dans les colombages du mur faisant face au canapé. Deux anneaux se trouvaient à environ deux mètres du sol et étaient écartés d'autant. Les deux autres anneaux, pareillement écartés, se trouvaient, eux, juste au dessus du sol.

Quand les chaînes ont été en place, Philippe a ordonné à Vanessa de les rejoindre. Sans qu'il est besoin de lui en donné l'ordre, elle a ôté sa brassière et s'est placée dos au mur, les jambes écartées et les bras en croix. Paul et Philippe ont alors fixé aux chaînes pendant des anneaux les bracelets que Vanessa portait aux poignets et aux chevilles. Elle était donc enchaînée en croix, dos au mur. Ses liens ne l'immobilisaient pas complètement.

Paul est revenu vers moi. Il m'a ordonné de me lever et m'a entravé les poignets derrière le dos avec mes bracelets. Puis, il m'a expliqué ce que j'avais à faire :

  • Philippe veut que Vanessa soit "à point " à la fin de la soirée. Il compte sur toi pour l'échauffer comme il faut.

  • Mais... Tu m'a attaché les mains derrière le dos.

  • Et alors? Tu as une langue.

Ma mission était claire. Il fallait que je caresse Vanessa avec ma langue pour l'amener au bord de l'orgasme. N'ayant jamais caressé une femme, j'ai eu une seconde d'hésitation puis je me suis approchée de Vanessa. J'ai commencé par l'embrasser longuement. Nos lèvres collées, nos langues se mêlaient. Abandonnant sa bouche, je me suis alors penchée sur ses seins. Je leur ai accordé tout le temps nécessaire, les léchant et les embrassant doucement l'un après l'autre avant de m'emparer de ses tétons durcis et de les sucer. Vanessa commençait a gigoter et à soupirer. Je me suis alors agenouillée devant elle. Je lui ai léché l'intérieur des cuisses avant de m'attaquer à sa chatte. Son parfum était délicieux. Ma langue a fouillé tous les recoins de son intimité, caressant ses lèvres, léchant et suçant son clito gonflé, s'introduisant dans son sexe. Rapidement, les soupirs de Vanessa sont devenus gémissements et j'ai senti sur mes lèvres et sur ma langue sa liqueur qui s'écoulait. Elle ruisselait. J'ai continu mes caresses jusqu'à ce que Philippe me dise d'arrêter. Je suis alors restée à genoux devant Vanessa en attendant les ordres.

  • Tu as été merveilleuse, m'a murmuré Vanessa. Tu n'a pas bâclé le travail, tu as pris tout ton temps. C'était super.

  • Merci. Tu es gentille de me dire ça. Surtout que c'était la première fois.

  • Tu peux être sûre que je te revaudrai ça si ces messieurs m'en donnent l'occasion.

Et telle était bien leur intention. Ils ont détaché Vanessa, m'ont attachée à sa place et, à mon tour, j'ai profité des caresses de Vanessa. Je crois qu'elle a exploré tous le recoins de ma peau avec sa langue, insistant, bien sûr, sur mes seins et sur mes cuisses avant de prendre soin de ma chatte. Je me cambrais au maximum pour lui offrir un accès plus commode à mon intimité. Sa langue me caressait, me léchait, me fouillait. Je n'avais jamais eu droit à un cunnilingus de cette qualité. Je gémissais, je ruisselais. Heureusement que j'avais eu le temps de récupérer un peu.

Finalement, Paul, jugeant sans doute que j'étais "à point ", a mis fin à nos ébats. Il m'a détachée. Nous avons dit bonsoir à Philippe et Vanessa comme si la soirée avait été ordinaire et nous avons regagné notre chambre pendant qu'ils regagnaient la leur. Je mourrais d'impatience. J'avais envie que Paul me dise encore que j'avais été à la hauteur et, surtout, qu'il me récompense. Paul s'est déshabillé, s'est allongé sur le lit et m'a invité à le rejoindre. Il m'a prise dans ses bras et a commencé à me caresser doucement.

  • Alors, la soirée t'a plu?

  • Oh oui, c'était super. Bien sûr, je n'avais jamais vécu ça mais je n'ai pas eu de mal. Et toi, tu as été content de la soirée? Tu as été content de moi?

  • Oui, j'ai été très content de toi. Tu as tout accepté comme une vrai soumise. Tu as été parfaite.

Quel bonheur d'entendre Paul me complimenter à nouveau! J'avais passé cette nouvelle épreuve avec succès.

  • Paul puis-je dire quelque chose?

  • Oui, vas-y. Je te le permets.

  • J'ai terriblement envie que tu me prennes.

  • Je crois que tu l'as bien mérité. Allonges toi sur le dos, les cuisses écartées.

Je me suis donc allongée comme il me le demandait. Paul s'est agenouillé entre mes jambes et a commencé par m'embrasser sur tout le corps. Puis, il m'a offert un délicieux cunnilingus. Sa langue me caressait, me fouillait, me léchait, pénétrait dans mon intimité insistait sur mon clito. Naturellement, après ce que j'avais déjà subi, je n'ai pas été longue à démarrer. J'ai commencé à gémir et à ruisseler. Je soulevais mes fesses pour bien lui offrir mon sexe. Et puis, j'ai décollé : j'ai eu un orgasme extraordinaire.

Mais, pour mon plus grand bonheur, Paul avait décidé de ne pas en rester là. Après m'avoir laisser récupérer quelques minutes, il a recommencé à me caresser puis il m'a ordonné de me mettre à quatre pattes. Il a préparé mon petit trou et m'a doucement engodée avec un gode vibrant. Il a mis le gode en marche et l'a lentement fait aller et venir dans mon petit trou tout en me caressant le clito. Des sensations merveilleuses me parcouraient le ventre, remontaient dans mes reins, descendaient dans mes cuisses, électrisaient jusqu'à mes seins. Je me cambrais au maximum pour offrir mes fesses et ma chatte aux délicieuses caresses. Je n'en pouvais plus. J'ai explosé et j'ai eu un deuxième orgasme plus puissant sans doute que le premier.

Je me suis allongée pour profiter au maximum. Paul s'est allongé à coté de moi et m'a enlacée. Nous sommes rester immobiles un bon moment. Je profitais et je récupérais.

Au fur et à mesure que je récupérais, le désir remontait en moi. Malgré les deux orgasmes que j'avais déjà eus, j'en voulais encore. Je me suis permis de commencer à caresser Paul. Il s'est laissé faire un moment puis il m'a murmuré :

  • Tu es vraiment insatiable ce soir. Mais, tu sais qu'une soumise n'a pas le droit de prendre des initiatives.

  • Je sais mais...

  • Allez, tu l'as bien mérité.

Il est venu sur moi et m'a pénétrée doucement. Son membre allait et venait dans ma chatte, s'enfonçant au plus profond de mon intimité, m'arrachant des râles de plaisir. Pour mon plus grand bonheur, il m'a astiquée plus longtemps que je ne l'avais jamais été. Sans doute avait-il laissé un peu d'énergie dans la soirée. Enfin, il s'est vidé et j'ai eu mon troisième orgasme consécutif. Ce n'était plus des gémissements ou des râles. C'était des hurlements de plaisir. C'était vraiment ma fête. Je n'avais jamais connu ça. Paul a roulé sur le coté. Je n'en pouvais plus et, manifestement, lui non plus.

  • Allez, je crois qu'il va être temps de dormir un peu. Tu ne crois pas?

  • Oh si. Je suis m o r t e. Je n'avais jamais joui comme ça.

Paul m'a ôté mon harnais, mes pinces et mes anneaux. Il m'a embrassé tendrement et s'est effondré sur l'oreiller.

  • Paul?

  • Oui? Ne me dis pas que tu en veux encore.

  • Non, mais je crois que tu devrais me menotter. Ca m'éviterait des tentations.

  • Excellente idée. Il faut vraiment que je sois bien fatigué pour ne pas y avoir penser.

Je me suis allongée sur le ventre et mis mes mains derrière mon dos. Paul m'a menotté. Je me suis endormie aussitôt.

Chapitre 7 : lundi matin

J'ai merveilleusement dormi et je me suis réveillée la première. Le soleil inondait la chambre. Il m'a fallu un petit moment pour comprendre où j'étais. Et puis, petit à petit, j'ai réalisé. Mes mains menottées, Paul qui dormait à coté de moi, la maison de Philippe et Vanessa.... Je me suis laissée aller. Dans un demi-sommeil, les images de la soirée ont commencé à défiler dans ma tête. Vanessa se caressant, Vanessa fouettée, ma punition, Paul et Philippe profitant successivement de Vanessa et de moi, le corps de Vanessa sous ma langue, la langue de Vanessa sur ma peau, les orgasmes que Paul m'avait offerts....

Des vagues de désirs ont déferlé dans mon ventre. Je regrettais d'avoir rappelé à Paul qu'il devait me menotter. En même temps, j'étais contente qu'il l'ait fait. Ca serait tellement plus agréable quand il me prendrait. Et ça m'éviterait des ennuis....

Paul dormait toujours. J'essayais de calmer mon impatience mais mon excitation ne faisait que croître. N'y tenant plus et, tout en sachant qu'il m'était interdit de prendre une initiative, je me suis rapprochée de Paul, j'ai tiré le drap qui le couvrait et, lui tournant le dos, j'ai commencé à lui caresser doucement les cuisses. Il a remué et à poussé un petit grognement de satisfaction. J'ai continué mes caresses un moment avant de m'emparer de son membre. Paul était toujours immobile. Lui tournant le dos, je ne pouvais pas savoir s'il était réveillé. Je me suis alors tournée vers lui. Il avait toujours les yeux fermés. Je me suis agenouillée et j'ai commencé à l'embrasser sur le torse et à lui lécher les tétons à petits coups de langue. Aucune réaction si ce n'est que son membre avait pris de superbes proportions. J'étais déçue, frustrée et ... un peu vexée de lui faire si peu d'effet. J'ai alors pris son membre dans ma bouche et j'ai commencé à le sucer. Soudain, victoire. j'ai senti la main de Paul qui me caressait le dos.

  • Quel réveil agréable... Continue, coquine.

J'ai donc continué à le sucer doucement. Paul a repris :

  • Mais dis moi, tu es inépuisable et incorrigible. Tu sais pourtant bien que tu n'as pas le droit de prendre des initiative. Je devrais te punir

Cette fois ci, pas de doute. Paul était bien réveillé. Il retrouvait ses bons réflexes.

  • Oh, j'avais tellement envie que tu me prennes....

  • Allez, ça ira pour cette fois. Je ne peux pas te punir après un réveil pareil.

Paul m'a ôtée mes menottes et m'a ordonnée de m'allonger sur le dos. Il s'est mis à quatre pattes au dessus de moi et nous sommes partis dans un délicieux 69. Sous les caresses de sa langue, je n'ai pas tardé à gémir et à mouiller. Paul est alors venu sur moi et m'a pénétrée. Pendant qu'il se vidait en moi, il m'a offert, pour commencer cette nouvelle journée, un superbe orgasme. Nous sommes restés un moment allongés, immobiles. Paul me tenait par les épaules. Ma tête était nichée dans son cou.

  • Paul?

  • Oui?

  • Quel est le programme pour aujourd'hui?

  • Tu sais que, malheureusement, je reprends l'avion en début d'après midi. Nous allons prendre le petit déjeuner et nous partirons juste après. On passera chez moi pour que je ramasse mes affaires, je te déposerai chez toi et j'irai prendre mon avion.

  • Je pourrai t'accompagner à l'aéroport

  • Non, il ne vaut mieux pas. La voiture que j'ai est une voiture de location. Il faut que je la rende à l'aéroport. Tu sera coincée pour rentrer. Tu seras beaucoup mieux dans un bain à penser à moi.

  • Tu as sans doute raison.

  • Je meurs de faim. Allons prendre le petit déjeuner. Donne moi tes mains.

Paul m'a menottée les mains par devant. Il a enfilé un slip et un pantalon et nous sommes partis vers la cuisine. Je n'étais même plus gênée de devoir me présenter devant Philippe et Vanessa, menottée et uniquement vêtue de mon soutien-gorge noir et de mon gilet.

Philippe et Vanessa étaient déjà à la cuisine. Vanessa portait un petit gilet en angora rose adorable et un soutien gorge noir du même genre que le mien. Elle était entravée avec la chaîne d'esclave à laquelle j'avais eu droit la veille.

Nous avons pris le petit déjeuner en bavardant comme si de rien n'était. Comme si il était parfaitement normal que Vanessa et moi soyons pratiquement nues, enchaînées et menottées.

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